März 01, 2012

Das Damaskuserlebnis des Jean Asselborn

"Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, s’est rendu en visite de travail en Syrie, où il a été reçu le mercredi 22 avril 2009 en audience par le président de la République arabe syrienne, M. Bashar Al-Assad, ainsi que par le vice-président, Farouk Al-Charaa. (...)
S’agissant de la situation en Syrie, le ministre Asselborn a été informé sur la mise en œuvre des réformes initiées par le président Assad dans différents domaines, y inclus dans celui des droits de l’Homme.
Les deux ministres se sont également entretenus sur les relations entre la Syrie et l’UE, et notamment la signature d’un accord d’association entre les deux parties. Dans ce contexte, le ministre a de nouveau souligné l’importance qu’il attache à un rapprochement entre l’UE et la Syrie en faisant part de son souhait que l’accord d’association puisse être signé dans un avenir proche.
S’agissant de la situation régionale, le ministre Asselborn a pris note de l’évolution positive ces derniers mois de la politique régionale de la Syrie et a encouragé les autorités à poursuivre dans cette voie.
(mitgeteilt vom MAE am 22. April 2009)

"Voilà déjà un an que des civils sont tués chaque jour en Syrie. Le régime brave les appels du peuple lui-même, de la Turquie, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, de la Russie et des Nations Unies pour arrêter la violence. Les annonces de réformes et d’un dialogue sont en réalité allées de pair avec davantage encore de répression. La perspective de réformes a disparu, et c’est pourquoi le président Assad doit partir. Les pays du Benelux plaident d’ailleurs pour des sanctions ciblées et efficaces qui isolent le régime et ses acteurs."
(gemeinsamer Brief der drei Benelux-Aussenminister vom 23. Februar 2012)

"Wenn sie ein Regime haben wie das von Assad - das bringen ja nur Diktatoren fertig, solche Paradoxen zu entwerfen, was wir gesehen haben gestern mit diesem Referendum. 60 Länder waren in Tunis vertreten am letzten Freitag und haben gesehen vor Ort auch Zeugen, die gesagt haben, Kinder werden in Syrien in den Krankenhäusern getötet, Frauen werden in den Krankenhäusern vergewaltigt, jeden Tag - Sie wissen es - zwischen 50 und 100 Tote durch Panzereinsätze, durch scharfe Munition gegen das eigene Volk, das ist die Hölle für Zehntausende, Hunderttausende von Syrern, über 7000 Opfer, und das Staatsfernsehen zeigt dann gestern in Syrien frohlockt über die blühende Demokratie in diesem Lande, das bringen nur Diktaturen fertig, das ist eine menschenverachtende Operation. Und darum muss man wissen, in Syrien haben wir es mit einem Land zu tun, das im Gegensatz zu Libyen Strukturen hat, wo die Armee noch sehr stark zum Regime hält, wo kaum Generäle die Seiten gewechselt haben. Wir werden heute, wie Sie sagen, Sanktionen wieder verschärfen. Zum Beispiel durch die Relation mit der syrischen Zentralbank wird es sehr, sehr schwer werden, Geschäfte weiterhin abzuwickeln mit Syrien. Die Luftfrachtgesellschaft Syriens wird abgeschnitten werden und so weiter. Aber das sind Tropfen, die wir selbstverständlich einbringen müssen und sollen, aber wie lange dieses Regime noch an der Macht ist, das ist eine große Frage."


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