Mai 30, 2012

198 Jahre Michail Aleksandrovič Bakunin

Aus Zeitgründen heute nur ein (geklautes) illustriertes Zitat aus Staatlichkeit und Anarchie (1873)...
...sowie einen Hinweis auf das neueste Projekt von Shawn Wilbur vom Libertarian Labyrinth
The Bakunin Library, die anlaufende Übersetzung der gesammelten Werke Bakunins auf Englisch.

Mai 29, 2012

La terre n'appartient qu'aux seuls hommes

Gelesen in Transport, der Zeitschrift der Eisenbahnergewerkschaft Syprolux, Ausgabe vom 25. Mai:
"Kritiker haben wir genug. Was unsere Zeit braucht, sind Menschen!"
Kann ich daraus schliessen, dass Kritiker keine Menschen sind? Um was handelt es sich dann erst bei kritischen Kritikern? Um die Negation der Negation?

Mai 26, 2012

Both kinds of music (106): Grunge?

Jay Farrar, Jeff Tweedy und Mike Heidorn aus Belleville, Illinois, tingelten lange Jahre mit den Garage-Punk-Bands The Plebes und dann The Primitives durch das nähere Umland. Als Punk im Laufe der 1980er zunehmend aus der Mode kam, bauten sie zunächst Blues-Rock-Elemente ein, und spielten hauptsächlich Coverversionen aus den 1960ern (es war auch die Zeit des Paisley Underground in LA). 1987 nannten sich The Primitives in Uncle Tupelo um, und spielten nunmehr eine Verbindung von Alternative Rock à la Dinosaur Jr., mit Hardcore Punk-Einschlägen à la Minutemen und recht traditioneller Country-Musik. Auf Youtube findet man eine wacklige Video-Aufnahme der Band in ihren Anfangstagen, live im Juli 1987 in ihrer Heimatstadt Belleville, mit dem Neil Young-Klassiker Down by the river:

 Das 1990 auf Rockville erschienene Debut No depression gilt dann als Geburtsstunde des alt-Country - das steht für Alternative Country, nicht etwa für alt(modisch)e Country-Musik. Dabei konnten Uncle Tupelo auch ganz schön altmodisch werden, etwa bei dem Titel Whiskey Bottle:

Der Titel des Albums No depression wurde bald auch zum Namen eines Magazins, und zum Motto des Alternative Country als neuer musikalischer Bewegung. 1991 erschien das zweite Album Still feel gone, im darauf folgenden Jahr das von Peter Buck von R.E.M. produzierte March 16-20, 1992. Da das Label Rockville über Jahre keine Royalties ausbezahlte, und zwischenzeitlich Nirvana "passiert" war, wechselte die Band 1992 zum Major-Label Sire (vor allem bekannt als das Label von Madonna, gehört zu Warner Brothers). Hier erschien jedoch nur noch ein letztes Album mit dem Titel Anodyne, bevor sich die Band 1994 auflöste, wobei Tweedy mit anderen Musikern aus dem letzten Line-Up der Band als Wilco weitermachte. Hier der Titel The long cut vom letzten Album, live bei Conan O'Brien am 21. Februar 1994:

Mai 25, 2012

Zinsknechtschaft gebrochen

Gelesen auf causeur.fr:
"Ce mercredi 23 mai 2012, l’État allemand a emprunté 5 milliards d’euros sur les marchés financiers jusqu’au 13 juin 2014 – soit pour un peu plus de deux ans. Comme d’habitude, la Deutsche Bundesbank a mis une obligation fédérale (Bundesschatzanweisungen) aux enchères ; elle a reçu un peu plus de 7,7 milliards d’offres et en a retenu les meilleures pour le montant de 5 milliards initialement prévu. Si je vous parle de cette émission, ce n’est pas que le montant emprunté et la durée de l’emprunt aient quoi que ce soit d’inhabituel. Ce n’est pas non plus parce que l’offre de la Deutsche Bundesbank a été sursouscrite – c’est tout ce qu’il y a de plus commun. Mais cette obligation a été émise au taux de 0%. Oui, vous avez bien lu : l’État allemand est désormais en mesure, sans le moindre problème, d’emprunter 5 milliards d’euros sur 2 ans sans payer ne serait-ce qu’un centime d’intérêt."

154 Jahre Paul Reclus


Plus loin... que la politique (Auszug)

"La politique est la bête noire des hommes sincères. Un grand nombre d’entre eux se réfugient dans l’art, dans la science, dans leur métier. 'Je ne m’occupe pas de politique' est la phrase dédaigneuse de beaucoup.
La politique, dit Littré, est la science du gouvernement des États — est politique ce qui a trait aux affaires publiques. Cette science — puisque science il y a — est pour ainsi dire aussi vieille que le monde, mais elle s’est compliquée en prenant de l’âge ; sans doute, elle a eu sa raison d’être à toutes les époques, et elle a encore sa raison d’être, seulement la manière dont elle a évolué ne répond plus à la manière dont notre mentalité a évolué. Certains côtés, certains aspects de la politique (certaines excroissances si l’on veut) étaient autrefois peu visibles et ne choquaient pas ceux qui, les apercevaient, tandis que de plus en plus, ces laideurs se révèlent comme inhérentes à la politique et entraînent sa condamnation.
Les hommes adonnés à la politique détiennent un pouvoir — le Pouvoir — lequel attire les convoitises de beaucoup. La conservation du Pouvoir appartient à la 'lutte des partis', d’où toute franchise est exclue. Même 'l’honnêteté politique', distincte de l’honnêteté tout court, est une vertu plutôt rare. Nous ne considérons l’homme, ni comme primordialement bon, ni comme mauvais ; il devient l’un ou l’autre au gré des circonstances et de sa résistance ; il devient même l’un et l’autre, bon par un côté, mauvais par l’autre. Est mauvaise toute situation qui 'induit l’homme en tentation'; est favorable toute organisation qui évite 'l’occasion qui fait le larron'.
Il est un autre pouvoir que celui auquel conduit la politique. C’est l’argent, mais aujourd’hui, nous ne faisons pas son procès ; nous ne discuterons pas si l’origine de ces deux formes de domination fut commune ou distincte, nous n’étudierons pas leur évolution qui parfois les réunit dans les mêmes mains, et parfois les fit rivales. Bornons-nous à constater qu’à l’heure actuelle la possession de l’un de ces pouvoirs est souvent un acheminement vers le second. Les hommes politiques ont des occasions fréquentes de s’enrichir ; les riches ont de grandes facilités pour accéder au Pouvoir.
Ce que nous combattons, ce n’est pas l’homme politique — vénal par exception, dirons-nous — c’est la politique elle-même qui opère une dégradation presque immanquable dans le caractère des hommes qui s’en occupent."

(Plus loin, no. 2, April 1925. Den ganzen Artikel findet man hier: http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article2287).

Mai 20, 2012

115 Jahre Camillo Berneri

Camillo Berneri, ein Philosophielehrer aus Lodi, war sicherlich einer der interessantesten anarchistischen Autoren aus Italien. Berneri hielt sich übrigens Anfang der 1930er in Luxemburg auf und hatte eine Wohnung in Rodange bezogen, wurde aber bereits nach 14 Tagen von der hiesigen Polizei des Landes verwiesen (Berneri war zuvor zweimal wegen Attentatsplänen auf den italienischen Justizminister Rocco zu Gefängnisstrafen verurteilt worden). Am 5. Mai 1937 ist Berneri, der im spanischen Bürgerkrieg mit anderen italienischen Anarchisten in Ascaso-Kolonne kämpfte, von Militanten des katalanischen Ablegers der Kommunistischen Partei Spaniens, der PSUC, ermordet worden.

Rezente Literatur über Berneri (in italienisch): Stefano D’ERRICO, Anarchismo e politica. Nel problemismo e nella critica dell’anarchismo del ventesimo secolo, il ‚programma minimo‘ dei libertari del terzo millennio. Rilettura antologica e biografica di Camillo Berneri, Milano, 2007. – Carlo DE MARIA, Camillo Berneri. Tra anarchismo e liberalismo, Milano, 2004.
 
Hier ein auf mondialisme.org gefundener Text vom 18. Januar 1936, in dem sich Berneri vom karikaturalen (in Spanien: fanatischen) Antiklerikalismus der Anarchisten abgrenzt und auch diesbezüglich für Toleranz plädiert:
 
Le prolétariat ne se nourrit pas de curés.
 
(...) Eh bien, je déc­lare, bien que je ne pra­ti­que aucun culte et ne pro­fesse aucune reli­gion, que je n’en serais pas moins, dans le cours de la révo­lution ita­lienne, à côté des catho­li­ques, des pro­tes­tants, des juifs, des Grecs ortho­doxes, chaque fois que ceux-ci reven­di­que­ront la liberté reli­gieu­ses pour tous les cultes. Considérant que j’ai eu l’occa­sion de cons­ta­ter que mon atti­tude et mes propos ne recueillent pas l’assen­ti­ment général de mes cama­ra­des de foi et de lutte, je crois utile d’expli­quer mon opi­nion sur la ques­tion, et je le crois utile d’autant plus qu’au-delà de la valeur du prin­cipe, j’aperçois des erreurs révo­luti­onn­aires por­teu­ses à mon avis de dom­ma­ges et de dan­gers très graves. Chaque intel­lec­tuel devrait (...) pren­dre comme devise les mots de Voltaire 'Monsieur l’Abbé, je suis convaincu que votre livre est plein de bêtises, mais je don­ne­rai la der­nière goutte de mon sang pour vous assu­rer le droit de publier vos bêtises'. Aucun anar­chiste, dis-je, ne peut repous­ser ce prin­cipe sans cesser d’être anar­chiste. Quand, au cours du der­nier congrès mon­dial de l’AIT, je disais aux délégués espa­gnols qu’il fal­lait considérer l’anti­clé­ri­cal­isme déf­endu par la CNT et par beau­coup d’éléments de la FAI comme non anar­chiste, borné et fou, et que l’un des fac­teurs de succès des cou­rants fas­cis­tes espa­gnols était cet anti­clé­ri­cal­isme, j’avais sous les yeux un texte de déli­bération rédigé par les anar­chis­tes espa­gnols où l’on pré­co­nisait l’inter­dic­tion des pra­ti­ques cultuel­les tout en tolérant les sen­ti­ments intérieurs (comme si ces sen­ti­ments n’étaient pas tota­le­ment libres sous le talon de Mussolini, comme celui de Hitler et de Staline). L’anti­clé­ri­cal­isme prend sou­vent le caractère de l’Inquisition... ratio­na­liste. Un anti­clé­ri­cal­isme non libéral, quelle que soit sa colo­ra­tion d’avant-garde est fas­ciste. Non seu­le­ment fas­ciste, mais pas très intel­li­gent.
Malatesta a tou­jours réprouvé les fana­ti­ques... de la Libre Pensée. En rap­por­tant cette nou­velle parue dans un jour­nal anar­chiste ('A Barcelone, une bombe a éclaté dans une pro­ces­sion reli­gieuse, fai­sant qua­rante morts et on ne sait com­bien de blessés. La police a arrêté plus de 90 anar­chis­tes avec l’espoir de mettre la main sur l’héroïque auteur de l’atten­tat'), Malatesta com­men­tait ainsi, dans le numéro unique de L’Anarchia (août 1896) : 'Aucune raison que la lutte pour­rait jus­ti­fier, aucune excuse, rien ; est-il héroïque d’avoir tué femmes, enfants, hommes sans déf­ense parce qu’ils étaient catho­li­ques ? Cela est déjà pire que la ven­geance : c’est la fureur mor­bide de mys­ti­ques san­gui­nai­res, c’est l’holo­causte san­gui­naire sur l’autel de Dieu ou d’une idée, ce qui revient au même ; ô Torquemada ! ô Robespierre !' [...]
[...]
Si pres­que tous les anti­clé­ricaux refu­sent de croire qu’il puisse y avoir des prêtres intel­li­gents, cultivés et exerçant séri­eu­sement et honnê­tement leur fonc­tion, de minis­tre du culte catho­li­que, pro­tes­tant ou juif, cela signi­fie que pres­que tous les anti­clé­ricaux sont, à leur façon, des clé­ricaux. L’anti­clé­ri­cal­isme, déjà phi­lo­so­phi­que­ment pauvre et scien­ti­fi­que­ment tra­cas­sier et super­fi­ciel, a été en outre en Italie, et est encore en France et en Espagne, borné dans sa per­cep­tion du pro­blème social. Le 'danger clé­rical' a été uti­lisé en Italie comme sub­sti­tu­tif par la bour­geoi­sie libé­rale et par le radi­ca­lisme ; en France, depuis 1871, la lutte contre l’Eglise a permis à la bour­geoi­sie répub­lic­aine d’éviter les réf­ormes socia­les. En Espagne, le répub­li­can­isme à la Lerroux a joué, lui aussi la carte de l’anti­clé­ri­cal­isme, qui, mis en pra­ti­que par la gauche, a permis à la coa­li­tion catho­li­que fas­ciste de se dével­opper. Il faut en finir avec cette spé­cu­lation. Le prolé­tariat ne se nour­rit pas de curés. [...]
Les anar­chis­tes doi­vent avoir foi dans la liberté. Quand l’ins­truc­tion sera ouverte à tous, quand la misère du prolé­tariat aura dis­paru, quand les clas­ses moyen­nes se seront moder­nisées, le clergé ne pourra plus, une fois perdus ses pri­vilèges de caste, rem­plir entiè­rement ses fonc­tions. Déjà, dans l’après-guerre, les séminaires étaient dép­euplés et, sou­vent, il y avait de jeunes prêtres qui, une fois le titre pro­fes­sion­nel obtenu, jetaient leur sou­tane aux orties. Quand, dans chaque vil­lage, les cer­cles cultu­rels, les cer­cles récré­atifs, les asso­cia­tions spor­ti­ves et de théâtre ama­teur, le cinéma, la radio, etc., éloig­neront la jeu­nesse de l’Eglise et des cer­cles récré­atifs catho­li­ques ; quand une vie de couple plus har­mo­nieuse per­met­tra à la femme d’éch­apper aux char­mes de la confes­sion et au besoin de réc­onfort reli­gieux ; quand face au dogme il y aura la chaire du maître et que le prêtre ne sera plus appelé à pon­ti­fier mais à un débat public et ouvert ; quand, enfin, le grand souf­fle de la révo­lution aura balayé pres­que tous les éléments qui ren­for­cent et cor­rom­pent le clergé et qui se sou­met­tent à son pou­voir : l’igno­rance de l’enfance, la jeu­nesse sans hori­zons, la féminité frus­trée et avide de sou­tien moral, alors qu’en sera-t-il du 'danger clé­rical' ?
Quand la révo­lution aura gagné les esprits, les églises ne seront plus que les monu­ments d’une puis­sance abat­tue, comme l’arc impérial et les châteaux féodaux ; leurs clo­ches seront silen­cieu­ses, leurs nefs vides de chants litur­gi­ques, leurs autels dépouillés d’or et de cier­ges. Mais tant qu’elle sera vic­to­rieuse sur les choses, muette et tra­ves­tie sous le regard inqui­si­teur des Jacobins, vain­cue et dis­persée en appa­rence, mais sous les cen­dres plus que jamais vivante, l’Eglise res­sus­ci­tera tôt ou tard, peut-être ren­forcée. L’anti­clé­ri­cal­isme anar­chiste ne peut être ni anti­libéral ni sim­pliste.
Camillo Berneri


(Ich habe gegenüber dem Text bei mondialisme.org, der bereits gekürzt ist (...), noch weitere Ausschnitte vorgenommen [...])

Mai 19, 2012

Both kinds of music (105): Stand by your Justified Ancients of Mumu

Ende der 1980er hatte Tammy Wynette die besten Jahre ihrer Karriere hinter sich, auch wenn sie weiterhin Alben veröffentlichte und gelegentlich mit Singles Achtungserfolge in den Country-Charts feiern konnte. Die Karriere als Schauspielerin in der Soap Opera Capitol war recht kurzlebig, und 1988 war Tammy Wynette nach missglückten Investments Bankrott. Dabei war noch im Vorjahr mit Higher Ground ein beachtetes Album im neotraditionalistischen Stil erschienen. Hiervon die Single Talkin' to myself again:

Etwas unerwartet landete Tammy Wynette dann einen weltweiten Nummer 1-Hit im Jahr 1991 mit der britischen Elektrotruppe The KLF: Justified and ancient (Stand by your JAMS).

Zur gleichen Zeit nahm Wynette auch weitere Country-Singles auf, unter anderem ein Duett mit einem der zu dieser Zeit angesagtesten neotrad-Stars, Randy Travis, We're strangers again. 1993 erschien dann ein gemeinsames Album mit Dolly Parton und Loretta Lynn mit dem Titel Honky Tonk Angels, mit Titeln wie I dreamed of a hillbilly heaven.

Mai 18, 2012

Das Problem des anarchistischen Kommunisten

"Individualism (without quotes) may very comfortably be interpreted as a general name for persons bound to agree upon only one thing, which is that they are not bound to agree on anything else. But when one adds Communist one begins to represent a creed common to a good many others; and if one doesn't represent it correctly, one must immediately recant or—be excommunicated. I suspect the arguments presented by 'the imaginary Communist', which were really a condensation of those given by fifteen actual Communists in the discussions before mentioned, would be deemed heretical by M[ichael] Zametkin (in which case he must take to quotation marks), for it is well known that Communism itself has two individuals within its folds known as the State Communist and the Free Communist. Now, my friends, of whom the imaginary Communist was a composite, and who will be much surprised to learn on good Communistic authority that they are only straw men, belong to the latter variety sometimes called Anarchist-Communists. An Anarchist-Communist is a person who is a man first and a Communist afterward. He generally gets into a great many irreconcilable situations at once, believes that property and competition must die yet admits he has no authority to kill them, contends for equality and in the same breath denies its possibility, hates charity and yet wishes to make society one vast Sheltering Arms, and, in short, very generally rides two horses going in opposite directions at the same time. He is not usually amenable to logic; but he has a heart forty or fifty times too large for nineteenth century environments, and in my opinion is worth just that many cold logicians who examine society as a naturalist does a beetle, and impale it on their syllogisms in the same manner as the Emperor Domitian impaled flies on a bodkin for his own amusement. Besides, a free Communist when driven into a corner always holds to freedom first. The State Communist, on the other hand, is logical. He believes in authority, and says so. He ridicules a freedom for the individual which he believes inimical to the interests of the majority. He cries: 'Down with property and competition', and means it. For the one he prescribes 'take it' and for the other 'suppress it'. That is very frank."

Auszug aus: Voltairine de Cleyre, "A glance at communism", in The Twentieth Century vom 1. September 1892, jetzt in Gary Chartier u. Charles W. Johnson, Markets not capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty, London, New York, Port Watson, [2011], S.103-106; Zitat S.104.

Mai 17, 2012

RIP Donna Summer



I feel love (live 1978)

Himmelfahrt



The Psychedelic Avengers - Raumschiffkommandant (Egotronic Remix)

Mai 13, 2012

RIP Tony De Zuniga

Das Comiczeichnersterben dieses Jahr reißt nicht ab... Tony De Zuniga war der Initiator der sogenannten "Pinoy Invasion" von Philipino-Zeichnern, die in den 1970ern die amerikanischen Comics durch detaillierte Backgrounds und z.T. psychedelische Layouts bereicherten, und für mich einer der besten dieser Welle. Nur ein paar Beispiele von De Zunigas Zeichenkunst:





Mai 12, 2012

Both kinds of music (104): Class of '89

Das Jahr des Mauerfalls war für die amerikanische Country-Musik ein Jahr der Erneuerung. Seit den 1950ern hatte es nicht so viele profilierte und erfolgreiche Newcomer auf einmal gegeben. Heute nur drei davon:

Clint Black, ein ehemaliger Bauarbeiter, veröffentlichte 1989 sein Debut Killin' Time bei RCA, und räumte mit diesem gleich die Country Music Association Awards des Jahres 1989 ab. Blacks Stil war eine kommerziellere Fassung des neotraditionalistischen Sounds. Hier der Titelsong des Albums, eine von fünf Hit-Singles:

Am 11. Mai 1989, nur zwei Tage nach dem Tod ihres Ehemanns, erschien das Debut-Album der Witwe von Keith Whitley Leave the light on, durch das die Karriere von Lorrie Morgan eigentlich gestartet wurde, obwohl sie - als Tochter des Country-Sängers George Morgan bereits 1972 mit 13 Jahren zuerst in der Grand Ole Opry aufgetreten war. Von ihr der Titel Out of your shoes:

Ebenfalls 1989 erschien das erste Album des angehenden neuen Kings der Country-Musik, der zu einem der erfolgreichsten Solo-Interpreten aller Zeiten in den USA avancieren sollte. Gemeint ist natürlich Garth Brooks, hier mit dem Song Much too young (to feel this damn old):

Mai 10, 2012

Freunde Kubas, kauft bei IKEA!

"The flap is heating up over allegations that IKEA used Cuban political prisoners to make furniture.
A bipartisan group of ranking Hispanic members of Congress is calling on the company’s president to meet with them and 'discuss reports that the Swedish furniture maker reached an accord with the Castro dictatorship to use Cuban political prisoners in the latter part of the 80’s to construct some of its furniture'.
The German daily newspaper, Frankfurter Allgemeine Zeitung, of Frankfurt, first reported on the matter last week. It said a review of Cold War-era East German police files revealed that the Swedish company had made a deal with Cuba in September 1987 to make 35,000 dining tables, 10,000 children’s tables and 4,000 'Falkenberg' three-piece suites.
IKEA production facilities, the newspaper said, were ‘incorporated in the prison facilities of the Interior Ministry in Cuba."
 

Frankreich wählt weiss

Über 2,14 Millionen Franzosen haben vergangenen Sonntag weiss oder ungültig gestimmt, also bewusst gegen beide Kandidaten. Handelte es sich dabei um Wähler von Elisée Reclus?
(via Espace contre ciment)

Oder doch von Frédéric Bastiat?
(via Gauche libérale)

Vermutlich handelte es sich letztendlich wohl mehrheitlich um Wähler von Marine Le Pen, die ja auch weltanschaulich eher zum Weissen tendieren...


Mai 05, 2012

199 Jahre Søren Kierkegaard, 194 Jahre Karl Marx


"Gleich wie das innerliche Licht der spiritualen Mystik in Münzers Theologie der Revolution zur verzehrenden Flamme wird, so schlägt der Funke von Hegels Philosophie zum Feuer der revolutionären Lohe von Marx um. 'Die innere Selbstgenügsamkeit und Abrundung ist gebrochen. Was innerliches Licht war, wird zur verzehrenden Flamme, die sich nach außen wendet. So ergibt sich die Konsequenz, daß das Philosophisch-Werden der Welt zugleich ein Weltlich-Werden der Philosophie, daß ihre Verwirklichung zugleich ihr Verlust' [vgl. MEW, 40, S.328] ist. Bisher frei schwebende Hoffnungen werden plötzlich diesseitig weltlich, innerlich gehegte Träume werden nach außen gekehrt und erfüllen mit besonderer Wucht das Geschehen der Geschichte.

Während jedoch Thomas Münzer in seiner Kritik der mittelalterlichen Welt beide Elemente, das religiöse und soziale, vereinigt, wird am Ende der bürgerlichen Welt die Kritik getrennt vom Marx und Kierkegaard geführt. Am Ende der bürgerlichen Welt verkünden Marx und Kierkegaard, kurz vor 1848, den endgültigen Bruch der bürgerlichen Gesellschaft: Marx im Kommunistischen Manifest (1847), Kierkegaard in der Literarischen Anmeldung (1846). So fern Marx und Kierkegaard einander scheinen, so nahe sind sie miteinander im gemeinsamen radikalen Angriff gegen die bürgerliche Gesellschaft und im Entspringen aus Hegel verwandt. (...) Der Gegensatz von Marx und Kierkegaard stellt, wie Löwith erweist, nur zwei Seiten einer identischen Kritik und gemeinsamen Zerstörung der bürgerlich-christlichen Welt dar. Zur Revolution der bürgerlich kapitalistischen Welt stürzt sich Marx auf die Masse des Proletariats, auf die wirtschaftliche Existenz der Masse, während Kierkegaard in seinem Kampf gegen die bürgerlich-christliche Welt alles auf den Einzelnen stellt. Dem entspricht, daß für Marx die bürgerliche Gesellschaft eine Masse von 'vereinzelten Einzelnen' ist, in welcher der Mensch seinem Gattungswesen entfremdet ist, während für Kierkegaard die Christenheit ein massenhaft verbreitetes Christentum ist, in dem niemand die Nachfolge Christi ernst nimmt. Marx richtet seine Kritik auf die Selbstentfremdung, die für die Menschen der Kapitalismus ist, und für Kierkegaard richtet seine Kritik auf die Selbstentfremdung, die für die Christen die Christenheit ist."
(Jacob Taubes, Abendländische Eschatologie (1947), hier zitiert nach der Ausgabe Berlin, 2007, S.224-225).

Both kinds of music (103): Das kurze Leben des Keith Whitley

Keith Whitley, geboren 1954 in Ashland, Kentucky, versuchte sich bereits als Teenager zusammen mit seinem Bruder als Interpret von Stanley Brothers-Songs, danach mit Ricky Skaggs, ebenfalls ein zukünftiger Bluegrass-Star. Zufällig wurden die beiden dabei vom überlebenden Stanley-Bruder Ralph entdeckt, und in die Clinch Mountain Boys aufgenommen. In den Mittsiebzigern wechselte Whitley zu J.D.Crowe and the New South, bevor er in den 1980ern eine Solokarriere einschlug, die in vom Bluegrass weg zu traditioneller Country-Musik. Das erste Solo-Album A hard act to follow (1984) war trotz des Titels noch nicht der große Wurf, erst mit dem Nachfolger L.A. to Miami gelang Whitley der Durchbruch als Solo-Interpret. Hier das Video zu Hard Livin':

Das erfolgreichste Whitley-Album war 1988 Don't close your eyes mit den Titeln When you say nothing at all (heute bekannter in einer Version von... Ronan Keating von Boyzone!), I'm no stranger to the rain oder der Lefty Frizzell-Coverversion I never go around mirrors. Von letzterem hier eine Live-Version mit Leftys Bruder Allen Frizzell:

Am 9. Mai 1989 starb der 34-jährige, der bereits als Teenager Erfahrungen mit selbst gebranntem Bourbon gemacht hatte und den größten Teil des Lebens mit einem Alkoholproblem zu kämpfen hatte, an einer Alkoholvergiftung (4,7 Promille!). Etwas makaber der Umstand, dass aus dem Nachlass auch ein Song namens I've done everything Hank [Williams] did but die veröffentlicht wurde...

Mai 02, 2012

Keine Experimente im Tageblatt

Zur Abwechslung war ich letzten Sonntag nach langer Zeit mal wieder auf einem Konzert: Motorpsycho gaben sich in der Escher Kulturfabrik die Ehre, zusammen mit dem Jazzkeyboarder Ståle Storløkken (der hier allerdings weniger den Jazzer gab, sondern im weißen Cape an alte Rock-Helden wie Rick Wakeman und Jon Lord anknüpfte). Das klang, wie heute der Tageblatt-Rezensent im Konzert-Review schreibt, wie "Deep Purple nach dem Genuss zu vieler psychedelischer Pilze auf einem Jazz-Trip". Kurz, durchweg fantastisch.
Nun hatte der Rezensent dies jedoch eher weniger als Kompliment gemeint, als vielmehr als Verriss: offensichtlich überfordert fand der Autor das Konzert "für den gewöhnlichen Rockfan" "überaus anstrengend und auf Dauer nervtötend", "altbacken, progressiv, psychedelisch, eigensinnig und vermutlich der reinen Selbstbefriedigung geschuldet"; die Musiker "strapazierten die Nerven der Motorpsycho-Fans [!]" mit ihrem "verstörende[n] Prog-Wahn". "Viel zu eigensinnig" lautet das Fazit des Rezensenten und auch der Titel der Rezension. Wo kommen wir auch hin, wenn Musiker plötzlich Eigensinn, Originalität und Kreativität an den Tag legen?