März 31, 2012

Both kinds of music (98): Country ohne Majuskel

k.d. lang (steht für Katrin Dawn Lang) aus Edmonton, Alberta, brachte in ihren frühen Jahren sozusagen den Rockabilly zurück in die Countrymusik, wenn auch angereichtert durch etwas New Wave. Lang, die später vor allem als erste bekennende lesbische Country-Sängerin bekannt wurde, hatte bereits 1984 ihr erstes Album A truly western experience in Kanada veröffentlicht, bevor ihr 1987 der Sprung nach Nashville gelang. Hier ein früher TV-Auftritt mit ihrer Begleitband the reclines und dem etwas Beach Boys-lastigen Titel Pollyann:

1987 erschien ihr erstes "amerikanisches" Album Angel with a lariat, wieder mit den reclines; der endgültige Durchbruch gelang aber ihr aber erst im darauf folgenden Jahr mit dem ersten Solo-Album Shadowland, hiervon der Titel Sugar Moon:

Für den von Owen Bradley produzierten Titel Honky Tonk Angels Medley wurde lang von drei "alten Damen" der Country-Musik unterstützt: Loretta Lynn, Kitty Wells und Brenda Lee:

März 25, 2012

Die Woche der besungenen Anarchie (8)

"La production chansonnière des années 1880-1900, tout spécialement, joue un rôle capital dans la constitution d’une identité libertaire en répandant, tant auprès du public que des compagnons, une certaine image de l’anarchisme et des anarchistes qui finira par faire corps avec lui. Dans ces compositions, on y trouve affirmées d’une manière très directe – voire naïve – les images et les représentations qui, aux yeux des compagnons, justifient tout à la fois leur rêve d’altérité et leur permettent de se penser comme un groupe à part au sein du mouvement ouvrier. (...)
Ne pouvant pas s’accorder sur une idéologie et une pratique sociale unique, les militants trouvent tout d’abord dans l’idéalisation de leur doctrine cette vision commune du monde et de leur combat qui leur faisait cruellement défaut. Dans l’espace de quelques années, on assiste à la formation d’une véritable « mythologie » libertaire, à commencer par la croyance millénariste dans l’éclosion à brève échéance d’un monde entièrement régénéré et purifié grâce à la révolution sociale. Les chansons ont ainsi tendance à s’emparer de toute une série d’épisodes représentatifs du combat contre l’autorité pour en faire les moments forts de l’épopée libertaire. La répression violente qui s’abat sur ce mouvement au cours de la période des attentats (1892-1894), tout spécialement, contribue à doter les compagnons d’un véritable martyrologe qui finit par prendre le pas sur celui des morts de la Commune.
Mais c’est à travers l’image idéalisée que les militants donnent d’eux-mêmes qu’il est possible d’atteindre les ressorts les plus profonds de l’imaginaire anarchiste. C’est, en tout cas, dans les chansons que leur rêve d’altérité, par lequel ils veulent marquer la distance qui les sépare du vieux monde, s’exprime avec le plus de force et de netteté. (...)"
Aus: Gaetano Manfredonia, "De l’usage de la chanson politique : la production anarchiste d’avant 1914", in Cités 3/2004; als Download hier)


Les quatre barbus - L'Internationale noire (1969; Text von einem anonymen Autor, 1897)

März 24, 2012

Die Woche der besungenen Anarchie (7)



The Orphans - For an old Kentucky anarchist (ca. 1995-96? veröffentlicht 2006)

Both kinds of music (97): Emmylou Harris in den Achtzigern

Im Februar 1987 erschien, sozusagen als weibliches Pendant zu den Highwaymen, das Album Trio, auf dem Emmylou Harris, Dolly Parton und Linda Ronstadt als Co-Stars fungierten. Wie zu erwarten, war das Album ähnlich erfolgreich wie die Aufnahmen von Nelson, Cash, Jennings und Kristofferson, auch über die Grenzen des Country&Western-Genres hinaus. Dabei gingen die Vorbereitungen zu diesem Album bereits in die 1970er zurück, hatten erste gemeinsame Studio-Sessions doch bereits 1977/78 stattgefunden. Hier der Titel Those memories of you:

Die Zusammenarbeit mit Ronstadt und Parton half letztlich auch die Karriere von Emmylou Harris etwas wieder zu beleben. Nachdem sie die Achtziger mit dem Hit Born to run (1981; hier eine Live-Aufnahme aus dem Jahr 1982 zusammen mit dem Titel I will follow you) begonnen hatte...

...fanden insbesondere das 1985 erschienene Konzeptalbum The Ballad of Sally Rose sowie das 1986er Album Thirteen (das bis heute nicht auf CD erschienen ist) nicht mehr den gleichen Anklang beim Publikum. Harris ließ sich nicht beirren, und spielte 1987 im Anschluss an das sehr erfolgreiche Trio-Album das Gospel-Album Angel Band ein. Mit dem 1989 erschienenen Album Bluebird mit Hochglanzproduktion fand Harris mit der Single Heartbreak Hill wieder ein größerer Hit auf den Country-Charts. Hier jedoch abschließend ein Titel von (und mit der)  Angel Band, If I be lifted up:

März 23, 2012

Die Woche der besungenen Anarchie (6)



Marc Ogeret - Faut plus d'gouvernement (1968; geschrieben 1889 von François Brunel)

199 [?] Jahre Anselme Bellegarrigue

Zur Einführung und zur Frage des Geburtsjahres Bellegarrigues sei auf letztjährigen Blogpost verwiesen. Auch dieses Jahr bringe ich einen Auszug aus dem Manifeste de l'anarchie (1850):

Que le peuple n'a rien à attendre d'aucun parti

Mais la disparition du gouvernement, l'anéantissement de l'institution gouvernementale, le triomphe de la liberté dont tous les partis parlent, ne feraient réellement l'affaire d'aucun parti, car j'ai surabondamment prouvé qu'un parti, par cela seul qu'il est parti, est essentiellement gouvernemental. Aussi les partis se gardent-ils de laisser croire au peuple qu'il peut se passer de gouvernement. De leur polémique quotidienne, il résulte, en effet, que le gouvernement agit mal, que sa politique est mauvaise, mais qu'il pourrait agir mieux, que sa politique pourrait être meilleure. En fin de compte, chaque journaliste laisse au fond de ses articles cette pensée: si j'étais là, vous verriez comment je gouvernerais!
Eh bien! voyons si véritablement il y a une manière équitable de gouverner; voyons s'il est possible d'établir un gouvernement dirigeant et d'initiative, un pouvoir, une autorité sur les bases démocratiques du respect individuel. Il m'importe d'examiner à fond cette question, car j'ai dit tout à l'heure que le peuple n'avait rien à attendre d'aucun gouvernement ni d'aucun parti et j'ai hâte d'en venir aux preuves.
Nous voilà en 1852; le pouvoir que vous espérez avoir, vous montagne, vous socialisme, vous modérés même - je n'y tiens pas - vous l'avez. La majorité est imposante à gauche, je m'en applaudis; soyez les bienvenus. Compliments faits, comment entendez-vous la besogne?
Je vous fais grâce de vos divisions intestines; je m'abstiens de voir parmi vous Girardin, Proudhon, Louis Blanc, Pierre Leroux, Considérant, Cabet, Raspail ou leurs disciples; je suppose qu'il règne parmi vous une parfaite union, pour vous servir je suppose l'impossible, car je veux, avant tout, faciliter le raisonnement.
Vous voilà donc d'accord, qu'allez-vous faire?
Élargissement de tous les prisonniers politiques; amnistie générale. Bien. Vous n'excepterez pas les princes, sans doute, car vous auriez l'air de les craindre et cette crainte trahirait une défiance de vous-mêmes; ce serait avouer qu'on pourrait bien vous les préférer, aveu qui impliquerait l'incertitude d'accomplir le bien général.
Les injustices une fois réparées dans l'ordre politique, abordons l'économie et la sociabilité.
Vous ne ferez pas banqueroute, cela va sans dire, c'est vous qui avez récriminé contre M. Fould; l'honneur national que vous entendez à la façon de Garnier-45 centimes vous fera un devoir de respecter la Bourse au détriment de trente-cinq millions de contribuables; la dette créée par les monarchies a un trop noble caractère pour que tout le peuple français ne doive pas se saigner annuellement de quatre cent cinquante millions au profit d'une poignée d'agioteurs. Vous commencerez donc par sauver la dette, nous serons ruinés mais honorables, ces deux qualifications ne s'accordent guère par le temps qui court; mais, enfin, c'est encore du vieux temps que vous faites, et le peuple obéré, comme devant, en pensera cet qu’il voudra.
Mais, j'y pense, vous devez avant tout exonérer les pauvres, les travailleurs, les prolétaires; vous arrivez avec une loi contributive sur les riches. À la bonne heure! je suis capitaliste et vous me demandez un pour cent, diable! comment me tirer de là? Tout bien réfléchi, ce n'est pas moi qui utilise mon capital, je le prête à l'industrie; l'industriel en ayant grand besoin, ne laissera pas de le prendre pour un pour cent en plus, c'est donc sur lui que je me déchargerai de la contribution. L'impôt sur le capital tombe net sur le nez du travail.
Je suis rentier et vous frappez le coupon, ceci est inquiétant, par exemple. À tout prendre, cependant, il y a un moyen de s'en tirer. Qui est-ce qui doit? C'est l'Etat. Puisque c'est l'Etat, le malheur n'est pas grand; l'impôt qui pèse sur le coupon déprécie immédiatement d'autant la valeur de ce coupon; le coupon étant déprécié au préjudice du débiteur qui est l'Etat et au profit du trésor qui est l'Etat; l'Etat tire de sa poche pour mettre dans sa caisse et il reste quitte et moi aussi. Le tour est très joli et j'avoue que vous êtes d'une belle force.
Je suis propriétaire de maisons de ville et vous imposez mes appartements; à cela je n'ai rien, absolument rien à dire. Vous vous arrangerez avec mes locataires; car vous ne me supposez pas, sans doute, assez sot pour ne pas me couvrir de l'impôt sur le loyer.
Le mot le plus dépourvu de sens qui ait été prononcé depuis la révolution de février c'est celui-ci: L'IMPÔT SUR LES RICHES !  Mot, sinon pervers, du moins profondément irréfléchi. Je ne sais ce qu'on appelle les riches dans un pays comme celui-ci où tout le monde est endetté et où l'état des mœurs pousse la plupart des propriétaires, rentiers et capitalistes, à dépenser, par an, plus que leur revenu. En tout cas, le riche admis, je vous défie de l'atteindre, vos tentatives sur lui n'indiquent qu'une grossière ignorance des lois élémentaires de l'économie sociale et de la solidarité des intérêts. Le coup que vous voudrez porter au riche ira frapper sur l'industriel, sur le prolétaire, sur le pauvre. Voulez-vous exonérer le pauvre? N'imposez personne. Administrez la France avec 180 ou 200 millions, comme s'administrent les Etats-Unis; or, 200 millions dans un pays comme la France se trouve sans qu'on y prenne garde; n'en donnons-nous pas cent rien que pour fumer de mauvais cigares?
Mais, pour cela, il ne faudrait qu'administrer et vous voulez gouverner: c'est bien autre chose. Frappez donc les riches, après quoi vous réglerez vos comptes avec les pauvres.
Déjà, la formation de votre budget vous met sur les bras bon nombre de mécontents; ces questions d'argent, voyez-vous, sont fort délicates. Enfin, passons outre.
Proclamez-vous la liberté illimitée de la presse? Cela vous est interdit. Vous ne changerez pas la base de l'impôt, vous ne toucherez pas à la fortune publique sans prêter le flanc à une discussion de laquelle vous ne sortiriez pas ingambes. Je me sens personnellement disposé à prouver, clair comme le jour, votre impéritie sur ce point et votre propre conservation vous ferait un impérieux devoir de me faire taire, sans compter que vous feriez bien.
La presse ne serait donc pas libre, pour cause de budget. Aucun gouvernement à gros budget ne peut proclamer la liberté de la presse; cela lui est expressément défendu. Les promesses ne vous manqueront pas; mais promettre n'est pas tenir, demandez à M. Bonaparte.
Vous garderez évidemment le ministère de l'instruction publique et le monopole universitaire; seulement, vous dirigerez exclusivement l'enseignement dans le sens philosophique, déclarant une guerre atroce au clergé et aux jésuites, ce qui fait que je deviendrai jésuite contre vous, comme je me fais philosophe contre M. de Montalembert, au nom de ma liberté, qui consiste à être ce qu'il me plaît d'être, sans que ni vous ni les jésuites aient rien à y voir.
Et les cultes, aboliriez-vous le ministère des cultes? J'en doute. Je m'imagine que, dans l'intérêt des gouvernomanes, vous créeriez plutôt des ministères que d'en supprimer. Il y aurait un ministère des cultes comme aujourd'hui et je payerai le curé, le ministre et le rabbin parce que je ne vais ni à la messe, ni au prêche, ni à la cène.
Vous conserveriez le ministère du commerce, celui de l'agriculture, celui des travaux publics, celui de l'intérieur surtout, car vous auriez des préfets, des sous-préfets, une police d'Etat, etc., et en gardant et dirigeant tous ces ministères, qui constituent précisément la tyrannie d'aujourd'hui; cela ne vous empêcherait pas de dire que la presse, l'instruction, les cultes, le commerce, les travaux publics, l'agriculture sont libres. Mais on en dit autant dans ce moment. Que feriez-vous qu'on ne fasse pas à l'heure qu'il est? Ce que vous feriez, je vais vous le dire: au lieu d'attaquer, vous vous défendriez.
Je ne vous vois d'autres ressources que de changer tout le personnel des administrations et des parquets, et d'agir à l'égard des réactionnaires comme les réactionnaires agissent envers vous. Mais ceci ne s'appelle pas gouverner, ce système de représailles constitue-t-il le gouvernement? Si j'en juge par ce qui se passe depuis quelque soixante ans, si je me rends bien compte de la seule chose que vous ayez à faire en devenant gouvernement, j'affirme que gouverner n'est rien autre chose que se battre, se venger, châtier. Or, si vous ne vous apercevez pas que c'est sur nos épaules que vous êtes battus et que vous battez vos adversaires, nous ne saurions, pour notre part, nous le dissimuler et j'estime que le spectacle doit tirer à sa fin.
Pour résumer toute l'impuissance d'un gouvernement, quel qu'il soit, à faire le bien public, je dirai: qu'aucun bien ne peut sortir que des réformes. Or, toute réforme étant irrémissiblement une liberté, et toute liberté étant une force acquise au peuple et, par contre, une atteinte à l'intégrité du pouvoir, il s'ensuit que la voie des réformes qui, pour le peuple, est la voie de la liberté, n'est, pour le pouvoir, que la voie fatale de la déchéance. Si donc vous disiez que vous voulez le pouvoir pour opérer des réformes, vous avoueriez du même coup que vous voulez atteindre la puissance dans le but prémédité d'abdiquer la puissance. Outre, que je ne trouve pas dans moi assez de sottise pour vous croire autant d'esprit que cela, je découvre qu'il serait contraire à toutes les lois naturelles ou sociales et principalement à celle de la conservation propre, à laquelle nul être ne peut faillir, que des hommes investis de la puissance publique se dépouillassent, de leur plein gré, et de l'investiture et du droit princier qu'elle leur concède de vivre dans le luxe sans se fatiguer à le produire. Allez raconter vos balivernes ailleurs.
Votre gouvernement ne peut avoir qu'un objet: vous venger de celui-ci, tout comme celui qui vous suivra ne pourra avoir qu'un but: se venger de vous. L'industrie, la production, le commerce, les affaires du peuple, les intérêts de la multitude ne s'accommodent pas de ces pugilats; je propose qu'on vous laisse seuls vous luxer les mâchoires et que nous allions à nos affaires.
Si le journalisme français veut être digne du peuple auquel il s'adresse, il doit cesser d'ergoter sur les déplorables reins de la politique. Laissez les rhéteurs fabriquer à leur aise des lois que les intérêts et les mœurs déborderont, quand il vous plaira de ne pas interrompre, par vos criailleries inutiles, le libre développement des intérêts et la manifestation des mœurs. La politique n'a jamais appris à personne le moyen de gagner honorablement son dîner; ses préceptes n'ont servi qu'à stipendier la paresse et à encourager le vice. Ne nous parlez donc plus de politique. Remplissez vos colonnes d'études économiques et commerciales; dites-nous ce qui a été inventé d'utile; ce que, dans un pays quelconque, on a découvert de matériellement ou de moralement profitable à l'accroissement de la production, à l'amélioration du bien-être; tenez-nous au courant des progrès de l'industrie, afin que nous puisions, dans ces renseignements, les moyens de gagner notre vie et de la placer dans un milieu confortable. Tout cela nous importe plus, je vous le déclare, que vos dissertations stupides sur l'équilibre des pouvoirs et sur la violation d'une Constitution qui, restât-elle vierge, ne me paraît pas, à vous parler franchement, fort digne de mon respect.

März 22, 2012

Die Woche der besungenen Anarchie (5)



Skazi - Anarchy (2005)

Schön wär's

Erstaunliches liest man heute im Gratisblatt L'essentiel zur Gründung des neuen Vereins von mittelständischen Unternehmern und dem kürzlich erst abgewählten hauptstädtischen Bürgermeister Paul Helminger "5 vir 12":

"D'après Jean-Claude Bintz, 60% des personnes enregistrées au Luxembourg ne paieraient pas d'impôts."

Wie der Gründer von VoxMobile und Tango, heute Chef der Firma Lakehouse und des Verwaltungsrats von Telecom Luxembourg, auf diese Zahl kommt, ist recht schleierhaft, werden doch in der Steuerklasse 1 (Alleinstehende) bereits ab einem versteuerbaren Jahreseinkommen von 12.700 € bereits 8% erhoben. Auf dem Höchststeuersatz von 39% liegt man heute bereits (ebenfalls Klasse 1) bei 43.250 €. Durch die eigentlich illegale Nichtanpassung der Steuertabellen an die Inflation rutschen immer mehr Leute in höhere Steuerklassen. Hinzu kommen TVA und Akzisen, von deren Existenz Bintz offenbar noch nie gehört hat, und die einen sehr viel starkeren Anteil an den Haushaltsausgaben der Geringverdiener einnehmen als der Besserverdienenden...


März 21, 2012

Die Woche der besungenen Anarchie (4)



Michele Straniero - Inno della Libertà (Text geschrieben 1893 von Camillo Prampolini)

Die Woche der besungenen Anarchie (3)



Léo Ferré - Les anarchistes (1969)

März 20, 2012

Die Woche der besungenen Anarchie (2)



Vennaskond - Anarhia ENSV-s (1999)

März 19, 2012

Die Woche der besungenen Anarchie (1)



Crass - Bloody Revolutions (1980)

März 17, 2012

Both kinds of music (96): LA Hillbilly

Als Sohn eines Tankstellenbesitzers aus Pikeville, Kentucky, versuchte sich Dwight Yoakam Ende der 1970er in Nashville als Country-Sänger durchzuschlagen. Yoakams am Honky Tonk und am Bakersfield Sound ausgerichteter Stil galt dort zu diesem Zeitpunkt, auf dem Höhepunkt der Countrypolitan- und Urban Cowboy-Welle aber mehr als passé. Yoakam zog um nach LA und wurde in der dortigen Punk-Szene heimisch; laut Wikipedia trat er dort unter anderem mit X, The Blasters und Los Lobos auf. Als Mitte der 1980er der neotraditionalistische Sound gegenüber dem Nashville-Schmalz mehr und mehr an Boden gewann, konnte auch Yoakam einen Plattendeal einheimsen. 1986 erschien das Debut-Album Guitars, Cadillacs, Etc.,  Etc. beim Major-Label Reprise (Heimlabel von Neil Young und Frank Sinatra). Gleich die erste Single-Auskopplung, Johnny Hortons Honky Tonk Man eroberte die Country-Charts:

Vom gleichen Album stammt die Eigenkomposition It won't hurt:

Nach dem zweiten Album Hillbilly Deluxe (1987) veröffentlichte Yoakam, den Johnny Cash angeblich einmal als seinen Lieblings-Country-Sänger bezeichnete, 1988 das Album Buenas noches from a lonely room, auf dem er mit niemandem geringeren als Buck Owens den Titel Streets of Bakersfield von sich gab:

März 15, 2012

182 Jahre Élisée Reclus

L'anarchiste

Par définition même, l’anarchiste est l’homme libre, celui qui n’a point de maître. Les idées qu’il professe sont bien siennes par le raisonnement. Sa volonté, née de la compréhension des choses, se concentre vers un but clairement défini ; ses actes sont la réalisation directe de son dessein personnel. A côté de tous ceux qui répètent dévotement les paroles d’autrui ou les redites traditionnelles, qui assouplissent leur être au caprice d’un individu puissant, ou, ce qui est plus grave encore, aux oscillations do la foule, lui seul est un homme, lui seul a conscience de sa valeur en face de toutes ces choses molles et sans consistance qui n’osent pas vivre de leur propre vie.
Mais cet anarchiste qui s’est débarrassé moralement de la domination d’autrui et qui ne s’accoutume jamais à aucune des oppressions matérielles que des usurpateurs font peser sur lui, cet homme n’est pas encore son maître aussi longtemps qu’il ne s’est pas émancipé de ses passions irraisonnées. Il lui faut se connaître, se dégager de son propre caprice, de ses impulsions violentes, de toutes ses survivances d’animal préhistorique, non pour tuer ses instincts, mais pour les accorder harmonieusement avec l’ensemble de sa conduite. Libéré des autres hommes, il doit l’êtire également de soi-même pour voir clairement où se trouve la vérité cherchée, et comment il se dirigera vers elle sans faire un mouvement qui ne l’en rapproche, sans dire une parole qui ne la proclame.
Si l’anarchiste arrive à se connaître, par cela même il connaîtra son milieu, hommes et choses. L’observation et l’expérience lui auront montré que par elles-mêmes toute sa ferme compréhension de la vie toute sa fière volonté resteront impuissantes s’il ne les associe pas à d’autres compréhensions, à d’autres volontés Seul, il serait facilement écrasé, mais, devenu force, il se groupe avec d’autres forces constituant une société d’union parfaite, puisque tous sont liés par la communion d’idées, la sympathie et le bon vouloir. En ce nouveau corps social, tous les camarades sont autant d’égaux se donnant mutuellement le même respect et les mêmes témoignages de solidarité. Ils sont frères désormais si les mille révoltes des isolés se transforment en une revendication collective, qui tôt ou tard nous donnera le société nouvelle, l’Harmonie.
(aus dem Almanach anarchiste pour 1902, Paris)

März 11, 2012

Zwei Todesfälle

Sehr überraschend kam für mich am Freitag die Nachricht, dass Han(n)s Kneifel, ein langjähriger Autor der Serien Perry Rhodan, Atlan und Orion, zuletzt eher für seine historischen Romane bekannt, vergangenen Mittwoch verstorben ist, hatte dieser doch noch im Oktober am Rhodan-Weltcon in Mannheim teilgenommen und noch vor drei Wochen einen neuen Rhodan publiziert. Nachdem erst vor kurzem H.G. Franciskowsky verstarb, leben von den Autoren der ersten 1000 Rhodan-Bände nur noch Horst Gehrmann, Konrad Schaef und Marianne Ehrig.
***
Ebenso überraschend kam dann gestern die Nachricht vom Tod Jean Girauds' besser bekannt unter seinen Pseudonymen Moebius und Gir, der sowohl den Western- (mit Lt. Blueberry) als auch den Science Fiction-Comic der letzten Jahrzehnte maßgeblich mit geprägt hat.

März 10, 2012

Both kinds of music (95): 50 mal auf der Eins


Don't call him a cowboy erschien im Februar 1985 und wurde Conway Twittys 50. Nummer 1-Hit, wenn man die verschiedenen amerikanischen Charts kombiniert (allein auf den Billboard-Charts war es der 34.). Auch wenn dieser Rekord mittlerweile, wie gesehen, von George Strait übertroffen wurde, ist es doch ein Grund, auf den hier bisher vernachlässigten Sänger einzugehen.

Twitty, mittlerweile wohl vor allem als Running Gag aus Family Guy bekannt, hatte in den 1950ern als Rock'n'Roll-Star der zweiten Reihe begonnen, und mit dem ursprünglich als B-Seite geplanten It's only make believe bereits 1958 einen ersten Hit.

Wie viele andere Rock'n'Roll-Sänger der 1950er versuchte sich Twitty in den Mittsechzigern als Country-Sänger. Im Gegensatz zu anderen, für die das nur ein kurzlebiges Experiment war oder anzeigte, dass der Höhepunkt ihrer Karriere überschritten war, reihte Twitty alsbald Hit auf Hit in den Country-Charts, wovon der bekannteste wohl Hello Darlin' (1970) ist. In den 1980ern hatte sich Twitty ähnlich Elvis Presley in Graceland eine riesige Residenz namens Twitty City in Henderson, Tennessee, zugelegt. Twitty starb 1994; dadurch war aber seine Karriere noch nicht beendet, noch 2004 hatte er Erfolg mit einem posthumen Duett mit Anita Cochran (I wanna hear) a cheatin' song. Hier abschließend jedoch ein weiterer Auftritt aus den 1980ern, ein Duett mit Loretta Lynn: Louisiana Woman, Mississippi Man (ursprünglich 1973 auf dem gleichnamigen Album).

März 09, 2012

Nie, nie, nie wieder Rente!

Bei der Gratispresse muss es manchmal etwas schnell gehen, da bleiben Details schon mal auf der Strecke. So schreibt L'Essentiel heute allen Ernstes von einer Gewerkschaftsdemo gegen die Renten:
"Un rassemblement de protestation contre les pensions sera organisé le 19 mars, à 18h30 au Tramsschapp, à l'appel des syndicats."
Man erfährt noch nicht einmal, welche Gewerkschaften denn da angeblich die ersatzlose Abschaffung des Rentensystems fordern.


März 03, 2012

256 Jahre William Godwin


SUMMARY OF PRINCIPLES

(...)
The true object of moral and political disquisition, is pleasure or happiness.
The primary, or earliest class of human pleasures, is the pleasures of the external senses.
In addition to these, man is susceptible of certain secondary pleasures, as the pleasures of intellectual feeling, the pleasures of sympathy, and the pleasures of self-approbation.
The secondary pleasures are probably more exquisite than the primary:
Or, at least,
The most desirable state of man, is that, in which he has access to these sources of pleasure, and is in possession of a happiness the most varied and uninterrupted.
This state is a state of high civilization.

II.
The most desirable condition of the human species, is a state of society.
The injustice and violence of men in a state of society, produced the demand for government.
Government, as it was forced upon mankind by their vices, so has it commonly been the creature of their ignorance and mistake.
Government was intended to suppress injustice, but it offers new occasions and temptations for the commission of it.
By concentrating the force of the community, it gives occasion to wild projects of calamity, to oppression, despotism, war, and conquest.
By perpetuating and aggravating the inequality of property, it fosters many injurious passions, and excites men to the practice of robbery and fraud.
Government was intended to suppress injustice, but its effect has been to embody and perpetuate it.

III.
The immediate object of government, is security.
The means employed by government, is restriction, an abridgement of individual independence.
The pleasures of self-approbation, together with the right cultivation of all our pleasures, require individual independence.
Without independence men cannot become either wise, useful, or happy.
Consequently, the most desirable state of mankind, is that which maintains general security, with the smallest [e]ncroachment upon individual independence.

IV.
The true standard of the conduct of one man towards another is justice.
Justice is a principle which proposes to itself the production of the greatest sum of pleasure or happiness.
Justice requires that I should put myself in the place of an impartial spectator of human concerns, and divest myself of retrospect to my own predilections.
Justice is a rule of the utmost universality, and prescribes a specific mode of proceeding, in all affairs by which the happiness of human beings may be affected.

V.
Duty is that mode of action, which constitutes the best application of the capacity of the individual, to the general advantage.
Right is the claim of the individual, to his share of the benefit arising from his neighbors' discharge of their several duties.
The claim of the individual, is either to the exertion or the forbearance of his neighbors.
The exertions of men in society should ordinarily be trusted to their discretion; their forbearance, in certain cases, is a point of more pressing necessity, and is the direct province of political superintendence, or government.

VI.
The voluntary actions of men are under the direction of their feelings.
Reason is not an independent principle, and has no tendency to excite us to action; in a practical view, it is merely a comparison and balancing of different feelings.
Reason, though it cannot excite us to action, is calculated to regulate our conduct, according to the comparative worth it ascribes to different excitements.
It is to the improvements of reason therefore, that we are to look for the improvement of our social condition.

VII.
Reason depends for its clearness and strength upon the cultivation of knowledge.
The extent of our progress in the cultivation of knowledge is unlimited:
Hence it follows,
That human inventions, and the modes of social existence, are susceptible to perpetual improvement.
That institutions calculated to give perpetuity to any particular mode of thinking, or condition of existence, are pernicious.

VIII.
The pleasures of intellectual feeling, and the pleasures of self-approbation, together with the right cultivation of all our pleasures, are connected with soundness of understanding.
Soundness of understanding is inconsistent with prejudice: consequently, as few falsehoods as possible, either speculative or practical, should be fostered among mankind.
Soundness of understanding is connected with freedom of enquiry: consequently, opinion should, as far as public security will admit, be exempt from restraint.
Soundness of understanding is connected with simplicity of manners, and leisure for intellectual cultivation: consequently, a distribution of property extremely unequal, is adverse to the most desirable state of man.
(Enquiry concerning political justice and its influence on moral and happiness, 1793; hier nach der vierten Auflage von 1842)

Both kinds of music (94): Das Gegenteil von Backstreet Boys

Das Country-Ereignis des Jahres 1985 war die Veröffentlichung des Albums Highwayman, das gemeinsam von Johnny Cash, Waylon Jennings, Kris Kristofferson und Willie Nelson eingespielt wurde. Dem Album vorausgegangen war die gleichnamige Single Highwayman, eine Coverversion eines Titels von Jimmy Webb, die auf Anhieb Platz 1 der Country-Charts erreichte.

Die Nachfolge-Single Desperados waiting for a train war ebenso erfolgreich. Hier eine Aufnahme aus dem New Yorker Central Park von der ersten gemeinsamen Tour der vier als Band The Highwaymen im Jahr 1990:

Der Tour voraus ging das Album Highwayman II , wieder unter der Interpretenangabe "Nelson, Cash, Jennings, Kristofferson". Erst das dritte und letzte Album The road goes on forever (1995) wurde offiziell unter dem eingebürgerten Namen "Highwaymen" veröffentlicht. Zur Promotion dieses Albums traten die vier alten Männer auch mit dem Titel It is what it is in der David Letterman Show auf:

März 02, 2012

86 Jahre Murray Rothbard

Zum Geburtstag von Murray Rothbard ein Auszug aus The Betrayal of the American Right über seine Zeit in der Peace and Freedom Party Ende der 1960er:

"The peak of my political activity on the New Left came during the 1968 campaign. In the spring of 1968, my old enthusiasm for third-party politics was rekindled, albeit in a different direction. The Peace and Freedom Party (PFP) which had become (and still is) established in California, decided to go national, and opened up shop in New York. I found that the preliminary platform and the only requirement for membership contained only two planks: the first was immediate US withdrawal from Vietnam, and the second was some plank so vague about being nice to everyone that almost anyone, left, right, center could have endorsed it. Great: here was a coalition party dedicated only to immediate withdrawal from Vietnam and requiring no commitment whatever to statism! As a result, our entire libertarian group in New York poured happily into the new party.
The PFP was structured around clubs, most of them regional — such as the powerful West Side (of Manhattan) club, the hippie Greenwich Village Club, etc. One was occupational — a Faculty Club. Since there were very few actual faculty members in this very youthful party, the PFP generously widened the definition of 'faculty' to include graduate students. Lo and behold! On that basis, of approximately 24 members in the Faculty Club, almost exactly one-half were our people: libertarians, including myself, Leonard Liggio, Joe Peden, Walter Block and his wife, Sherryl, and Larry Moss. The legislative arm of the PFP was to be the Delegate Assembly, consisting of delegates from the various clubs. The Faculty Club was entitled to two delegates, and so we naturally divvied it up: one going to the socialists, and one to us, who turned out to be me.
At the first meeting of the Delegate Assembly, then, here I was, only in the party for about a week, but suddenly vaulted to top rank in the power elite. Then, early in the meeting, some people got up and advocated abolishing the Delegate Assembly as somehow 'undemocratic'. Jeez! I was just about to get a taste of juicy political power, when some SOBs were trying to take it away from me!
As I listened further, I realized that something even more sinister and of broader concern was taking place. Apparently, the New York party was being run by a self-perpetuating oligarchical executive committee, who, in the name of 'democracy', were trying to eliminate all intermediate social institutions, and to operate upon the party mass unimpeded, all in the name of 'democracy'. To me it smacked of rotten Jacobinism, and I got up and delivered an impassioned speech to that effect. After the session ended, a few people came up to me and said that some like-minded thinkers, who constituted the West Side Club, were having a gathering to discuss these matters. So began our nefarious alliance with the Progressive Labor faction within Peace and Freedom.
It later turned out that the PFP and its executive committee were being run, both in California and in New York, by the Leninist-Trotskyite Draperites, international socialists run by Berkeley librarian Hal Draper. The Draperites were the original Schachtmanites, Trotskyites who had rebelled against Trotsky as Third Camp opponents of both the United States and the Soviet Union. The New York party was being run by the Draperites, including as their allies a motley collection of assorted socialists, pacifists, countercultural druggies, and left-libertarians.
The opposition within PFP was indeed being run by the Maoist Progressive Labor Party (PL), who the Draperites feared were plotting a takeover. Actually, it soon became clear that PL had no such intention, but were only keeping their hand in, and were using the West Side Club to recruit candidate-members into PL. Both PL and the Draperites were keeping the structure loose while waiting for an expected flood of Gene McCarthy followers after Humphrey's expected Democratic nomination victory — a flood that, of course, never materialized. Hence the loose ideological requirement, and the fact that the platform was up for grabs. The alliance between PL and us libertarians was highly useful to both sides, in addition to cooperating in fending off Draperite dictatorship in the name of democracy. What PL got out of it was a cover for their recruiting, since no one could of course call us vehement antisocialists tools of Progressive Labor. What we got out of it was PL's firm support for an ideological platform — adopted by our joint caucus — that was probably the most libertarian of any party since the days of Cleveland Democracy. The PL people were pleasantly 'straight' and nondruggie, although quite robotic, resembling left-wing Randians.
The great exception was the delightful Jake Rosen, the absolute head of PL's fraction in the PFP. Rosen — bright, joyous, witty, and decidedly nonrobotic — knew the score. One of my fondest memories of life in the PFP was of Jake Rosen trying to justify our laissez-faire platform to his Maoist dunderheads:
'Hey, Jake, what does this mean: absolute freedom of trade and opposition to all government restrictions?'
'Er, that's the 'antimonopoly coalition'.'
'Oh, yeah.'
Jake, with more sincerity, joined us in opposing guaranteed annual income plans; he considered them bourgeois and 'reactionary'. About the only thing Jake balked at was our proposal that our caucus come out for immediate abolition of rent control.
'Hey, fellas, look, I'd love to do it, but we have commitments to tenant groups.'
Graciously, we let him off the hook.
With his personality, I didn't think Jake would last in PL. In addition he had already implicitly rebelled against party discipline. An obviously bright guy, Jake had accepted PL's orders to be 'working class' and became a construction worker; but he stubbornly failed to obey orders and move from the hip, cosmopolitan West Side of Manhattan to Queens. ('Jake, no construction worker lives on the West Side.') Indeed, a year or so after the breakup of the PFP, Jake left or was expelled from PL, and immediately went upwardly mobile, moving to Chicago and becoming a successful commodity broker.
As the McCarthy people failed to come in, conflicts within the party became ever greater, and the New York PFP began having almost weekly conventions. In addition to the PL Draperite conflict, the Communist Party set up its competing front in New York, the 'Freedom and Peace Party' (FPP), the existence of which began to confuse everyone, including the Left. Trying to put down the schisms, the California Draperites sent to run the New York party the supposedly legendary organizer Comrade Carlos, a Chicano whom the Draperite wing found to be charismatic, and to whom the rest of us took a strong dislike.
Although the PFP was clearly fizzling, the time finally came in late summer for nominations. The Draperites had decided on the ex-rapist Eldridge Cleaver for president, then head of the Black Panther Party. Cleaver displayed his contempt for the PFP by not showing up, and sending Black Panther sidekick Bobby Seale to sneer openly at his honkie admirers, who masochistically welcomed every sign of Panther derision. No one opposed Cleaver for the nomination; and since the PL bloc abstained, and since my libertarian colleagues did not make the early morning hour, it turned out that mine was the only vote cast against Eldridge Cleaver for president — not a bad legacy of my time on the New Left.
For the US Senate nomination, the veteran socialist-pacifist David McReynolds was the Draperite candidate, and I was persuaded to run against him to represent the PL-libertarian opposition. I agreed to run only because I knew darn well that there was no chance at all to defeat McReynolds.
I did not envy McReynolds's day in the sun. The Freedom and Peace Party was running a black candidate for Senate, and the Black Panthers did not wish to oppose a fellow Afro-American with the white McReynolds. The Black Panthers apparently pulled a gun on McReynolds, ordering him to withdraw his candidacy. What happened after that is hazy; I don't believe that McReynolds withdrew, but on the other hand I don't believe that either of these people made it to the ballot — and the 1968 election turned out to be the end of the PFP (except in California) and the FPP. And, oh yes, I heard later that Comrade Carlos had turned out to be a police agent."

März 01, 2012

Das Damaskuserlebnis des Jean Asselborn

"Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, s’est rendu en visite de travail en Syrie, où il a été reçu le mercredi 22 avril 2009 en audience par le président de la République arabe syrienne, M. Bashar Al-Assad, ainsi que par le vice-président, Farouk Al-Charaa. (...)
S’agissant de la situation en Syrie, le ministre Asselborn a été informé sur la mise en œuvre des réformes initiées par le président Assad dans différents domaines, y inclus dans celui des droits de l’Homme.
Les deux ministres se sont également entretenus sur les relations entre la Syrie et l’UE, et notamment la signature d’un accord d’association entre les deux parties. Dans ce contexte, le ministre a de nouveau souligné l’importance qu’il attache à un rapprochement entre l’UE et la Syrie en faisant part de son souhait que l’accord d’association puisse être signé dans un avenir proche.
S’agissant de la situation régionale, le ministre Asselborn a pris note de l’évolution positive ces derniers mois de la politique régionale de la Syrie et a encouragé les autorités à poursuivre dans cette voie.
(mitgeteilt vom MAE am 22. April 2009)

"Voilà déjà un an que des civils sont tués chaque jour en Syrie. Le régime brave les appels du peuple lui-même, de la Turquie, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, de la Russie et des Nations Unies pour arrêter la violence. Les annonces de réformes et d’un dialogue sont en réalité allées de pair avec davantage encore de répression. La perspective de réformes a disparu, et c’est pourquoi le président Assad doit partir. Les pays du Benelux plaident d’ailleurs pour des sanctions ciblées et efficaces qui isolent le régime et ses acteurs."
(gemeinsamer Brief der drei Benelux-Aussenminister vom 23. Februar 2012)

"Wenn sie ein Regime haben wie das von Assad - das bringen ja nur Diktatoren fertig, solche Paradoxen zu entwerfen, was wir gesehen haben gestern mit diesem Referendum. 60 Länder waren in Tunis vertreten am letzten Freitag und haben gesehen vor Ort auch Zeugen, die gesagt haben, Kinder werden in Syrien in den Krankenhäusern getötet, Frauen werden in den Krankenhäusern vergewaltigt, jeden Tag - Sie wissen es - zwischen 50 und 100 Tote durch Panzereinsätze, durch scharfe Munition gegen das eigene Volk, das ist die Hölle für Zehntausende, Hunderttausende von Syrern, über 7000 Opfer, und das Staatsfernsehen zeigt dann gestern in Syrien frohlockt über die blühende Demokratie in diesem Lande, das bringen nur Diktaturen fertig, das ist eine menschenverachtende Operation. Und darum muss man wissen, in Syrien haben wir es mit einem Land zu tun, das im Gegensatz zu Libyen Strukturen hat, wo die Armee noch sehr stark zum Regime hält, wo kaum Generäle die Seiten gewechselt haben. Wir werden heute, wie Sie sagen, Sanktionen wieder verschärfen. Zum Beispiel durch die Relation mit der syrischen Zentralbank wird es sehr, sehr schwer werden, Geschäfte weiterhin abzuwickeln mit Syrien. Die Luftfrachtgesellschaft Syriens wird abgeschnitten werden und so weiter. Aber das sind Tropfen, die wir selbstverständlich einbringen müssen und sollen, aber wie lange dieses Regime noch an der Macht ist, das ist eine große Frage."