November 27, 2010

Both kinds of music (28): Pop goes the country

Neben Hank Snow waren die seit 1949 so bezeichneten Country and Western-Billboard-Charts  um die Jahrhunderthälfte vor allem von Crossover-Hits dominiert; der später so bezeichnete Country-Pop zeigte erste Auswüchse und wies zudem Verkaufszahlen auf, die auch heute noch bekannte Stars wie Hank Williams und Bill Monroe hinter sich ließen. In erster Linie muss hier der Country-Crooner Eddy Arnold genannt werden, der Ende der 1940er bis Anfang der 1950er mit seichten bis schmalzigen Balladen einen Nummer 1-Hit nach dem anderen vorzuweisen hat. Die Popularität eines Eddy Arnold zeigt sich vielleicht auch an diesem Smokey the Bear-Clip zur Prävention von Waldbränden (das Intro ist aus Arnolds 1949er Nr. 1-Hit Cattle Call):

Neben I'm movin' on war der zweite grosse Country-Hit des Jahres 1950 ebenfalls ein Crossover-Song, die Tennessee Waltz in der Version von Patti Page:


Auch die späteren Western Swing-Interpreten drifteten zum Teil recht weit ins Popgenre ab, wie hier zum Beispiel Hank Thompson mit Rub-A-Dub-Dub (1953):

November 23, 2010

Armer Batman

Quelle: 9 Superhelden, die beim TSA-Screening [übrigens ein guter Grund in allernächster Zukunft nicht ins weiland "land of the free and home of the brave" einzufliegen...] anheuern könnten (auf ComicsAlliance).

November 20, 2010

148 Jahre Georges Palante

Die meisten der französischen Individualisten respektive Individualanarchisten, von denen ich hier bereits einige vorgestellt habe, sind heute weitestgehend vergessen. Eine Ausnahme bildet jedoch Georges Palante, der Ende der 1980er von Michel Onfray wieder entdeckt wurde (Essai sur un nietzschéen de gauche, 1989) - was man auch immer von dem sog. "libertären Hedonisten" und gleichzeitigem Unterstützer einer "gauche antilibérale" halten mag, das kann man ihn zu Gute halten. Seitdem sind mehrere Publikationen in Frankreich von und über Palante erschienen. Palante ist kein Anarchist (von dem er sich 1907 in Anarchisme et individualisme ausdrücklich distanziert), sondern steht als "Linksnietzscheaner" außerhalb aller Parteien, inklusive des organisierten Anarchismus, was ihn zugleich nicht davon abhält, Artikel in der Revue socialiste zu schreiben und 1908 auf einer sozialistischen Liste als Kandidat an Gemeindewahlen teilzunehmen. Mit der Beziehung zwischen Individualismus und Sozialismus hat sich Palante auch im abschließenden Kapitel seines Précis de sociologie beschäftigt, aus der ich hier zwei Auszüge bringe:

SOCIALISME ET INDIVIDUALISME

Nous pouvons maintenant aborder la question qui domine la Sociologie tout entière : celle des rapports de l'individu et de la société. Nous trouvons ici aux prises les deux doctrines du socialisme et de l'individualisme. Au sens général, le mot socialisme désigne toute doctrine sociale qui subordonne l'individu à la collectivité. Tel est le sens du socialisme platonicien. Dans un sens plus précis et plus moderne, le socialisme est une doctrine qui, par une réforme économique du régime de la propriété, prétend assurer à l'individu une plus grande indépendance matérielle et morale.
L'individualisme est une doctrine qui, au lieu de  subordonner l'individu à la collectivité, pose en principe que l'individu a sa fin en lui-même ; qu'en fait et en droit il possède une valeur propre et une existence autonome, et que l'idéal social est le plus complet  affranchissement de l'individu. L'individualisme ainsi compris est la même chose que ce qu'on appelle encore la philosophie sociale libertaire.
Dans un sens plus étroit, on entend par Individualisme la théorie économique du Laisser-faire (École de Manchester). Quand nous parlerons ici de l'Individualisme, il s'agira de l'individualisme entendu comme philosophie libertaire.
Quels sont les rapports du Socialisme et de l'Individualisme? Il y a beaucoup de points de contact entre le Socialisme et l'Individualisme. Le Socialisme s'inspire dans une large mesure de l'Individualisme, et sur beaucoup  de points s'efforce de lui donner satisfaction. Il se propose l'émancipation économique de l'individu et veut l'arracher aux étreintes du capitalisme. Bien plus, il veut détruire non seulement le capitalisme comme régime économique, mais les institutions et fondations sociales qui sont les conséquences de ce régime: le droit capitalistique et bourgeois qui nous régit, la morale propriétaire et bourgeoise faite dans un intérêt de classe et oppressive de l'individu. Un sociologue allemand a dit à ce sujet : « Sans le libéralisme le socialisme est absolument inconcevable : le socialisme est essentiellement libéral; il s'inspire des idées d'affranchissement et d'émancipation qui sont, de nos jours, la condition et la garantie la plus sûre de son existence. Ce qu'il s'efforce d'obtenir n'est rien moins que l'affranchissement des travailleurs vis-à-vis de la toute-puissance du capital. » [Ziegler, La Question sociale est une question morale, Paris, F. Alcan, p.11]
Ce n'est pas tout. Aujourd'hui le socialisme est encore dans la phase militante. Il est encore un parti d'opposition et de lutte. Aussi défend-il la liberté sur le domaine politique, social, moral, toutes les fois qu'il en trouve l'occasion. Il favorise toutes les lois, toutes les motions, toutes les mesures propices à l'émancipation matérielle, intellectuelle et morale de l'individu. Il cherche volontiers à briser les cadres sociaux et moraux du passé. C'est ainsi que, sur le terrain moral, beaucoup de socialistes sont partisans de l'union libre. (…). Il est donc incontestable qu'aujourd'hui le socialisme représente l'Individualisme et en est l'incarnation sociale la plus puissante. M. Jaurès a très bien mis en lumière cette vérité dans son article de la Revue de Paris: Socialisme et Liberté.
Mais en sera-t-il toujours ainsi? Quand il sera parvenu au pouvoir, quand il sera un parti gouvernant, le socialisme sera-t-il encore libéral et individualiste?
C'est la question qui se pose. Car peut-être alors les germes d'anti-individualisme contenus dans le socialisme se développeront-ils.
Quels sont ces germes?
Il y en a qui sont évidents et sur lesquels les adversaires du Socialisme ont depuis longtemps insisté.
Citons par exemple la manie probable d'administration et de réglementation à outrance; la prétention accrue de la société au droit de contrôler l'activité des individus, l'omnipotence de plus en plus grande de l'opinion qui deviendrait dans le régime socialiste la principale sanction morale. Or, on sait combien l'opinion est aveugle, tyrannique, accessible aux préjugés de toute sorte, combien enfin elle est anti-individualiste.
Un autre point par le Socialisme semble en contradiction avec l'Individualisme, c'est le dogmatisme unitaire, le monisme social et moral il semble tendre infailliblement. On sait en effet que beaucoup de socialistes croient à un monisme final, à une uniformisation économique et morale de l'humanité. M. Jaurès lui-même semble accepter ce point de vue.  Il parle de la «grande paix socialiste », de « l'harmonie qui jaillira du choc des forces et des instincts ». Ce sont de beaux rêves. Mais on sait aussi que tout dogmatisme et tout conformisme social, toute doctrine sociale unitaire sont un péril pour la diversité individuelle, pour la liberté et l'indépendance de l'Individu; car elles visent plus ou moins directement à réclamer le sacrifice de l'Individu à la communauté. Suivant nous, il y a contradiction entre le point de départ individualiste de M. Jaurès et son point d'arrivée, le monisme social final. Parti d'une prémisse libertaire, il aboutit à une espèce de mysticisme social. Proudhon qu'il qualifie de poète et de sophiste a raison contre lui, quand il proclame l'éternité et l'indestructibilité de la catégorie de la diversité et de la lutte. Au fond, Jaurès est un platonicien, malgré son inspiration individualiste initiale. Chez lui, le Socialisme revient finalement à sa forme antique: la subordination de l'Individu à la communauté. Pour nous, nous sommes les adversaires résolus de tout dogmatisme, de tout monisme social, parce que nous les considérons comme une menace pour l'Indépendance de l'Individu et pour l'énergie individuelle. Pour nous dogmatisme et monisme sont synonymes d'absolutisme, de coaction et de contrainte. Tous les dogmatismes sociaux et moraux ont une tendance à devenir tyranniques. Et c'est pourquoi Nietzche a eu raison de protester contre eux au nom de l'instinct de beauté et au nom de l'instinct de grandeur. Ces dogmatismes autorisent le contrôle autoritaire de la conscience individuelle par la conscience sociale, au nom de prétendues règles infaillibles et la mise en quarantaine sociale de ceux qui contreviennent à ces règles. Nous ne disons pas que toutes ces conséquences soient contenues dans la conception socialiste de M. Jaurès. Mais des esprits moins libéraux que lui pourraient les en déduire, et en tout cas elles constituent au sein du Socialisme un péril pour l'Individualisme.
[…]

Le socialisme est légitime et vrai on tant qu'il lutte pour les idées de liberté et d'émancipation individuelles. A ce titre, il n'est qu'un moment dans le développement de l'individualisme. Et il est légitime dans la mesure il est une affirmation de l'Individualisme.
Mais le socialisme a tort s'il croit pouvoir s'immobiliser dans un dogme arrêté, dans une conception unitaire, dans un idéal fixe, s'il se transforme en dogmatisme social. Car alors il prend le caractère de tout dogmatisme, celui d'être pour l'Individu une coaction et une contrainte. Beaucoup de socialistes ont aperçu ce danger et refusent avec raison d'enfermer le socialisme dans une formule dogmatique définitive. Dans un article des Socialistische Monatshefte [octobre 1900] écrit à propos de la mort de Nietzche, M. E. Gystrow repousse le socialisme comme conception immobile et statique, et n'admet la légitimité que d'un socialisme dynamique, d'un socialisme en évolution et se dépassant toujours lui-même. « Le vieux révolutionnaire Engels, dit M. Gystrow, a lui-même fait table rase de la révolution obligatoire. Le mouvement du socialisme vers son but final (Endziel) devait s'accomplir par des voies légales. Ensuite est venu Bernstein, qui a rayé le dogme du « but final »... Tout mouvement a une direction; mais autre chose est direction, autre chose but final.
Un mouvement historique n'est pas une ligne définie,  une parabole ou une spirale d'Archimède, mais une courbe que les plus grands génies de la géométrie analytique essayeraient en vain de déterminer. Il n'y a point en histoire de but final qui, au moment même il serait atteint, ne se trouverait dépassé. Chaque but final ne peut jamais signifier qu'un point provisoire dans l'orientation du mouvement. Dans sa marche vers le but final, le mouvement historique le déplace incessamment. Ce qu'on appelle l'idéal d'un mouvement ne se trouve point à son terme final; mais il l'accompagne à chaque instant et se déplace avec lui : il voyage avec lui comme la colonne de feu avec Israël. Aussi longtemps qu'un mouvement historique se propose un but final au sens propre du mot, il est prématuré ; il vit encore dans les songes de l'enfance. Sans doute, cette phase est nécessaire. Mais de même que l'enfant grandit, il vient un jour le mouvement historique se rit des espérances enfantines. Si un mouvement historique survit à ce jour, c'est la pierre de touche de son droit à l'existence. Le socialisme a jeté par-dessus bord son « But final » ; mais il possède en revanche un idéal qui, au lieu d'être devant lui, est en lui et lui imprime son empreinte. »
Pour notre part, nous répudions, comme ce sociologue, un socialisme à forme dogmatique et immobilisée. Mais nous admettons la possibilité d'un socialisme dynamique, d'un socialisme en devenir éternel, d'un socialisme porté et créé par les volontés individuelles au lieu de s'imposer à elles, en un mot d'un socialisme qui serait l'Individualisme.
Georges Palante, Précis de sociologie, 2. Auflage, Paris, 1903, S.174-177, 180-181.

Both kinds of music (27): Ein "Newcomer" aus dem hohen Norden

Der Country-Hit des Jahres 1950 (21 Wochen auf Platz 1 der Charts!) war I'm movin' on von Hank Snow, hier mit einer Performance in der TV-Sendung Town Hall Party am 11. Oktober 1958:

In der Country-Szene in Nashville war Hank Snow, vermarktet als "Singing Ranger", zu diesem Zeitpunkt eine völlige Neuentdeckung; erst kurz vor dem Erfolg mit I'm movin' on war er erstmals in der Grand Ole Opry aufgetreten. Tatsächlich blickte Snow zu diesem Zeitpunkt bereits auf eine 14-jährige Musikerkarriere in seiner kanadischen Heimat zurück. Der bereits 1914 in Brooklyn in Nova Scotia geborenene Snow hatte bereits 1936 seine erste Schallplatte in Form der Western-Ballade Prisoned Cowboy veröffentlicht:
 
Auf I'm movin' on folgten in kurzer Folge zwei weitere Nummer 1-Hits, The Golden Rocket und The Rhumba Boogie. Nach diesem fulminanten Karriere-Kick in den USA sollte Snow in den nächsten 30 Jahren insgesamt 70 Singles in den Billboard-Charts platzieren. Der letzte Nummer 1-Hit war der 1962 veröffentlichte Song I've been everywhere, mit einer ähnlichen Hobo-Thematik wie der große Hit aus dem Jahr 1950:

November 18, 2010

Eine weitere Sternstunde des Parlamentarismus

Heute hat das luxemburgische Parlament quasi ohne Debatte - lediglich der liberale Abgeordnete Xavier Bettel ergriff nach Berichterstatter Gilles Roth das Wort - und ohne Gegenstimmen, bei einer Enthaltung, die Gesetzesvorlage 5976 zur Implementierung der internationalen Buchhaltungsnormen angenommen. Die luxemburgische Tagespresse ignorierte dies weitestgehend, bis auf die Internetpräsenz des "Wirtschaftsmagazins" Paperjam, in der ein Experte von PriceWaterhouseCoopers gleich von einer "Revolution" spricht, wird hiermit doch die Notion des "fair value" oder "mark to market accounting" endgültig im luxemburgischen Recht verankert.

Was ist eigentlich "fair value accounting"? Lassen wir einen Ökonomen zu Wort kommen, Jesús Huerta de Soto:
"We must not forget that a central feature of the recent period of artificial expansion was a gradual corruption, on the American continent as well as in Europe, of the traditional principles of accounting as practiced globally for centuries. To be specific, acceptance of the International Accounting Standards (IAS) and their incorporation into law in different countries [...] have meant the abandonment of the traditional principle of prudence and its replacement by the principle of fair value in the assessment of the value of balance sheet assets, particularly financial assets. In this abandonment of the traditional principle of prudence, a highly influential role has been played by brokerages, investment banks (which are now on their way to extinction), and in general, all parties interested in 'inflating' book values in order to bring them closer to supposedly more 'objective' stockmarket values, which in the past rose continually in an economic process of financial euphoria. In fact, during the years of the 'speculative bubble', this process was characterized by a feedback loop: rising stock-market values were immediately entered into the books, and then such accounting entries were sought as justification for further artificial increases in the prices of financial assets listed on the stock market.
 
In this wild race to abandon traditional accounting principles and replace them with others more 'in line with the times', it became common to evaluate companies based on unorthodox suppositions and purely subjective criteria which in the new standards replace the only truly objective criterion (that of historical cost). Now, the collapse of financial markets and economic agents’ widespread loss of faith in banks and their accounting practices have revealed the serious error involved in yielding to the IAS and their abandonment of traditional accounting principles based on prudence, the error of indulging in the vices of creative, fair-value accounting.
[...]
Hence, we see that the IAS act in a pro-cyclic manner by heightening volatility and erroneously biasing business management: in times of prosperity, they create a false 'wealth effect' which prompts people to take disproportionate risks; when, from one day to the next, the errors committed come to light, the loss in the value of assets immediately decapitalizes companies, which are obliged to sell assets and attempt to recapitalize at the worst moment, i.e., when assets are worth the least and financial markets dry up. [...]

In short, the greatest error of the accounting reform recently introduced worldwide is that it scraps centuries of accounting experience and business management when it replaces the prudence principle, as the highest ranking among all traditional accounting principles, with the 'fair value' principle, which is simply the introduction of the volatile market value for an entire set of assets, particularly financial assets. This Copernican turn is extremely harmful and threatens the very foundations of the market economy for several reasons. First, to violate the traditional principle of prudence and require that accounting entries reflect market values is to provoke, depending upon the conditions of the economic cycle, an inflation of book values with surpluses which have not materialized and which, in many cases, may never materialize. The artificial “wealth effect” this can produce, especially during the boom phase of each economic cycle, leads to the allocation of paper (or merely temporary) profits, the acceptance of disproportionate risks, and in short, the commission of systematic entrepreneurial errors and the consumption of the nation’s capital, to the detriment of its healthy productive structure and its capacity for long-term growth. Second, I must emphasize that the purpose of accounting is not to reflect supposed “real” values (which in any case are subjective and which are determined and vary daily in the corresponding markets) under the pretext of attaining a (poorly understood) 'accounting transparency'. Instead, the purpose of accounting is to permit the prudent management of each company and to prevent capital consumption,[...] by applying strict standards of accounting conservatism (based on the prudence principle and the recording of either historical cost or market value, whichever is less), standards which ensure at all times that distributable profits come from a safe surplus which can be distributed without in any way endangering the future viability and capitalization of the company. Third, we must bear in mind that in the market there are no equilibrium prices a third party can objectively determine. Quite the opposite is true; market values arise from subjective assessments and fluctuate sharply, and hence their use in accounting eliminates much of the clarity, certainty, and information balance sheets contained in the past. Today, balance sheets have become largely unintelligible and useless to economic agents. Furthermore, the volatility inherent in market values, particularly over the economic cycle, robs accounting based on the 'new principles' of much of its potential as a guide for action for company managers and leads them to systematically commit major errors in management, errors which have been on the verge of provoking the severest financial crisis to ravage the world since 1929."
(aus der Einleitung zur zweiten englischen Ausgabe von Money, Bank Credit and Economic Cycles, Auburn, 2009, S.XXII-XXV).
In anderen Worten: die Abgeordnetenkammer hat sich heute ohne Gegenstimme gegen alle Sonntagsreden über die aus der Krise zu ziehenden "Lehren" ausgesprochen - ausser diese Lehren beinhalten nichts anderes als: more of the same. Frisch auf zur nächsten Krise also!

November 17, 2010

144 Jahre Voltairine de Cleyre

Zum diesjährigen Geburtstag der US-amerikanischen "Anarchistin ohne Adjektive" und weil die Poesie auf diesem Blog doch etwas kurz kommt heute ein Gedicht von Voltairine de Cleyre, geschrieben im September 1894 in Philadelphia.

The Suicide's Defense
(Of all the stupidities wherewith the law-making power has signaled its own incapacity for dealing with the disorders of society, none appears so utterly stupid as the law which punishes an attempted suicide. To the question "What have you to say in your defense?" I conceive the poor wretch might reply as follows.)

To say in my defense? Defense of what?
Defense to whom? And why defense at all?
Have I wronged any? Let that one accuse!
Some priest there mutters I "have outraged God"!
Let God then try me, and let none dare judge
Himself as fit to put Heaven's ermine on!
Again I say, let the wronged one accuse.
Aye, silence! There is none to answer me.
And whom could I, a homeless, friendless tramp,
To whom all doors are shut, all hearts are locked,
All hands withheld— whom could I wrong, indeed
By taking that which benefited none
And menaced all?
Aye, since ye will it so,
Know then your risk. But mark, 'tis not defense,
'Tis accusation that I hurl at you.
See to't that ye prepare your own defense.
My life, I say, Is an eternal threat
To you and yours; and therefore it were well
To have foreborne your unasked services.
And why? Because I hate you! Every drop
of blood that circles in your plethoric veins
Was wrung from out the gaunt and sapless trunks
Of men like me, who in your cursed mills
Were crushed like grapes within the wine-press ground.
To us ye leave the empty skin of life;
The heart of it, the sweet of it, ye pour
To fete your dogs and mistresses withal!
Your mistresses! Our daughters! Bought, for bread,
To grace the flesh that once was father's arms!

Yes, I accuse you that ye murdered me!
Ye killed the Man— and this that speaks to you
Is but the beast that ye have made of me!
What! Is it life to creep and crawl an beg,
And slink for shelter where rats congregate?
And for one's ideal dream of a fat meal?
Is it, then, life, to group like pigs in sties,
And bury decency in common filth,
Because, forsooth, your income must be made,
Though human flesh rot in your plague-rid dens?
Is it, then, life, to wait another's nod,
For leave to turn yourself to gold for him?
Would it me life to you? And was I less
Than you? Was I not born with hopes and dreams
And pains and passions even as were you?

But these ye have denied. Ye seized the earth,
Though it was none of yours, and said: "Hereon
Shall none rest, walk or work, till first to me
Ye render tribute!" Every art of man,
Born to make light of the burdens of the world,
Ye also seized, and made a tenfold curse
To crush the man beneath the thing he made.
Houses, machines, and lands— all, all are yours;
And us you do not need. When we ask work
Ye shake your heads. Homes?— Ye evict us. Bread?—
"Here, officer, this fellow's begging. Jail's
the place for him!" After the stripes, what next?
Poison!— I took it!— Now you say 'twas sin
To take this life which troubled you lo much.
Sin to escape insult, starvation, brands
Of felony, inflicted for the crime
Of asking food! Ye hypocrites! Within
Your secret hearts the sin is that I failed!
Because I failed ye judge me to the stripes.
And the hard tail denied when I was free.
So be it. But beware!— a Prison cell's
An evil bed to grow morality!
Black swamps breed black miasms; sickly soils
Yield poison fruit; snakes warmed to life will sting.
This time I was content to go alone;
Perchance the next I shall not be so kind.

November 14, 2010

November 13, 2010

Both kinds of music (26): Boogie on

Bevor wir uns nächste Woche an die 1950er rantasten, heute noch drei Hillbilly Boogies aus den späteren 1940ern, die eine langsame Entwicklung vom Western Swing hin zum Western Bop bzw. Rockabilly illustrieren.

Tex Williams - Smoke! Smoke! Smoke! that cigarette (1947)

Les Paul - Hip Billy Boogie (1948)

Maddox Brothers and Rose (America's most colourful hillbilly band) - Move it on over (1948)

November 11, 2010

Mosellanischer Kapitalismus

Heute ging die Nachricht durch die luxemburgischen Websites dass Ulrich Ogiermann, der zur Zeit einen Prozess in den USA wegen Preisabsprachen abwartet, die dem Betrieb auch ein schweres Bußgeld seitens der EU einbrachten, als CEO der Luftfrachtgesellschaft Cargolux abtritt - weniger wegen der illegalen Preisabsprachen, als vielmehr wegen des Prozesses (ohnehin soll Ogiermann als "special advisor" im Betrieb gehandelt). Als Nachfolger wurde nun heute Frank Reimen designiert, der sonder Zweifel die besten Qualifikationen mitbringt, ist er doch derzeit zugleich erster Regierungsrat im Ministerium für nachhaltige Entwicklung und Infrastrukturen, Vorsitzender des Verwaltungsrats der Betreibergesellschaft des Flughafens Lux-Airport, Regierungskommissar bei der Luxair und Mitglied der Sozialistischen Arbeiterpartei.

November 10, 2010

Arbeiter gegen Nationalisierungen

Interessante Betrachtungen von Francisco Toro anlässlich der rezenten Proteste gegen die Nationalisierung des US-amerikanischen Flaschenherstellers Owens-Illinois durch das Chavez-Regime:
"Under private ownership, any complaint the unions take to State Labor Inspectorates tend to be heard sympathetically. The socialist party appointed inspectors are, after all, mostly convinced of the horrors of capitalism and minded to be tough on private owners, demanding that Collective Barganing agreements and labor laws be adhered to absolutely to the letter.

When a firm passes into state ownership, however, that dynamic is reversed. A worker who protests an abuse by the 'workers’ government' is seen as, at the very least, a walking contradiction and, more usually, as a dangerous, unreliable element: possibly a saboteur, certainly a counter-revolutionary. And so, the same complaint that will mobilize the state to your defense if you make it against a private employer can easily get you placed on a Black List of counterrevolutionary fifth-columns if you make it against a nationalized firm.

Is it any wonder, then, that Venezuelan workers have come to see nationalization as an imminent threat to their living and working conditions?"