Januar 29, 2011

Both kinds of music (37): In memoriam Charlie Louvin

Neben dem neuen Nashville Sound und der Rockabilly-Welle lebten neben der Bluegrass-Szene (dazu mehr nächste Woche) nichtsdestotrotz auch traditionellere Formen der Country-Musik fort. So zählten zu den erfolgreicheren Acts ein Bruderpaar, das an die close harmony-Duos der 1930er und 1940er anknüpfte und damit spätere Bands wie die Everly Brothers und die Byrds beeinflussten: die Louvin Brothers, Ira und Charlie Louvin. Die Louvin Brothers begannen als Country Gospel-Duo in den späten Vierzigern, und sangen fast ausschließlich christlich inspirierte Titel. Mitte der Fünfziger nahmen die Brüder auch weltliche Titel und traten ab 1955 in der Grand Ole Opry mit Titeln wie I don't believe you've met my baby auf.

Die meisten Titel der Louvin Brothers blieben jedoch auch zu dieser Zeit vom baptistischen Glauben der Brüder geprägt, warnten vor Sünde, Völlerei und dem Satan, wie z.B. in folgendem Titel Kneeling drunkard's plea (1958):


Nach der Auflösung der Band 1963 und dem Unfalltod von Ira zwei Jahre später machte Charlie Louvin als Solokünstler weiter. Im November 2010 erschien das letzte Album The battle rages on. Zum Song Weapon of prayer wurde auch ein Videoclip produziert:

(Andere Titel belassen es allerdings nicht bei der Waffe des Gebets. So phantasiert der alte Louvin davon, den Iran wie seinerzeit Japan in Schutt und Asche zu legen...).

Charlie Louvin ist vergangenen Mittwoch 83-jährig einem Krebsleiden erlegen.

Januar 26, 2011

135 Jahre Gérard de Lacaze-Duthiers

Das heutige Geburtstagskind, Gérard de Lacaze-Duthiers, gehört wohl zu den obskureren Gestalten, deren hier gedacht wurde. Zu Lebzeiten allerdings war der Individualanarchist und Radikalpazifist, Kunsttheoretiker und Sexualhistoriker ein profilierter Autor mit über 40 Buchveröffentlichungen (von L'idéal humain de l'art. Essai d'esthétique libertaire zu einer Etude sur les ceintures de chasteté), Vorsitzender verschiedener pazifistischer Vereinigungen und sogar Präsident der von George Sand gegründeten Schriftstellervereinigung Syndicat des journalistes et écrivains. Lacazes Onkel war der berühmte Zoologe Henri de Lacaze-Duthiers. Wie viele andere französische Libertäre trug auch Lacaze Artikel zu der 1934 abgeschlossenen Encyclopédie anarchiste von Sébastien Faure bei, wobei seine Beiträge zu den unterhaltsamsten gehören. So zum Beispiel folgender Eintrag über die menschliche Dummheit:

BÊTISE n. f.
 
« L'éternelle, universelle, indestructible et omnipotente bêtise » (Maupassant), est la reine du monde. Elle règne sur les individus en maîtresse absolue. Elle les dirige, elle en fait ce qu'elle veut. Le troupeau amorphe et veule guidé par la bêtise offre un spectacle lamentable. Ces gens là font leur malheur eux mêmes et rien ne peut les décider à vaincre leur torpeur, à réfléchir, à s'instruire. Le moindre effort leur coûte. Encroûtés dans leurs routines, ils piétinent sur place. Ils sont bêtes, bêtes à pleurer. Qu'ont-ils dans le cerveau ? Rien. Dans le cœur ? Pas grand-chose. Tout chez eux se passe dans le ventre et le bas-ventre. Et encore ! ils ne savent même pas jouir. Dans l'humanité, les hommes intelligents sont rares. Ils sont aux prises avec la bêtise qui les traque, les poursuit sournoisement. La bêtise est le fruit de la lâcheté. Ceux qui n'ont aucun courage, ont celui de nuire et comme ils sont bêtes immensément, il faut s'attendre à tout de leur part.
Il y a la bêtise isolée et la bêtise associée. Elle se valent. Elles sont aussi nuisibles. Il y a la bêtise du politicien, de l'homme d'affaires, du mercanti, du juge, de l'avocat, du guerrier, du prêtre, du médecin, du pédagogue, de tant d'autres ; bêtise madrée, doublée de roublardise, de combinaisons, car la bêtise calcule, elle a son espèce d'intelligence obscure, d'instinct, qui la pousse à agir au moment voulu, à frapper au bon endroit, à profiter des circonstances. C'est la bêtise pratique, la plus dangereuse de toutes les bêtises, organisées et inorganisées. ― La bêtise béate qui plastronne, s'extasie sur elle-même, se mire et s'admire, se félicite de ses succès, se complaît dans ses tribulations, la bêtise satisfaite de ses petits gestes, de son incohérence, de sa suffisance, la bêtise puante des pédants, des cuistres, des vaniteux et des sots, cette bêtise est intolérable. Elle a cependant son côté comique : ceci compense cela. ― Il y a la bêtise parée d'un vernis de science, la bêtise doctorale qui essaie d'en imposer par ses titres et ses chamarrures, la bêtise en uniforme, gradée, galonnée, décorée. Vous la voyez s'étaler, se prélasser au premier rang, parader, s'exhiber, discourir, rabâcher des âneries, protester, la main sur le cœur, et avec des trémolos dans la voix, de son patriotisme et de l'amour du peuple, distribuer des récompenses et des punitions, se bourrer le crâne, en bourrant celui des autres, ― imbéciles qui applaudissent d'autres imbéciles. La bêtise qui administre, qui détient une parcelle d'autorité, un bout de ruban, la bêtise pontifiante, est propre aux aristocraties comme aux démocraties.
À des individus, pris isolément, on peut, avec beaucoup de mal, faire entendre raison ; dès qu'ils font partie d'une foule, leur bêtise est centuplée. Il n'y a rien à faire. La bêtise en nombre diffère de la bêtise individuelle. Agrégées, amalgamées, soudées, les petites bêtises individuelles composent une masse inerte contre laquelle l'intelligence, la raison et le bon sens viennent se briser. ― La bêtise du troupeau qui subit le fouet, le knout, le bagne et le reste, courbe l'échine devant la force, se résigne, encaisse les coups, reçoit les horions sans broncher, se laisse conduire à la boucherie, voler et dépouiller, malmener, mystifier, cette bêtise qui se bat... pour les autres, paye l'impôt en remerciant, obéit aveuglément à la loi et à l'autorité, s'agenouille devant le veau d'or, subit toutes les humiliations, toutes les vexations, boit, mange, digère, se vautre, vote, prend un fusil, va où on la mène, applaudit ce qui brille, ce qui miroite, tous les reniements, tous les cabotinismes, insulte l'homme qu'elle encensait la veille, encense celui qu'elle insultait, se lève contre celui qui est propre, viril, humain, cette bêtise est le pire des maux dont souffre l'humanité.
Chaque classe, chaque fonction, chaque métier constitue un réservoir d'où s'écoule la bêtise multiforme. Nous la trouvons partout où des hommes sont réunis, dans tous les milieux, dans tous les groupes. Elle plane sur les assemblées, parlementaires ou non. Elle s'adapte à toutes les tailles, à toutes les situations. On ne sait jusqu'où la bêtise peut mener un peuple ou un individu. La bêtise s'entête dans ses erreurs. Aujourd'hui, la bêtise est à son comble. Quand on ouvre un journal, on le referme avec dégoût. Ce qu'on y lit donne la nausée.
On accouple parfois les mots bon et bête. Attention ! Il s'agit ici d'une autre bêtise. II ne s'agit point de la bêtise légale, traditionnelle. C'est plutôt une bêtise illégale, non tolérée, à l'index. La bêtise de l'homme bon, désintéressé, qui se donne sans arrière pensée, que ses amis exploitent, que ses ennemis calomnient, cette bêtise ne court pas les rues ; elle n'est point comparable à la bêtise méchante dont l'unique idéal est de nuire. Certes, il est bête en un certain sens, l'homme victime de sa générosité, de sa noblesse de cœur et d'esprit. On ne lui sait aucun gré de son dévouement. Comme il n'exploite personne, on le prend en pitié. Quel imbécile ! pensent les arrivistes. L'homme bon est incorrigible. Il sera bon jusqu'à sa mort. Il ne profite guère de son expérience. Dans ce cas, bêtise est synonyme de faiblesse. Trop d'indulgence confine à la bêtise, avouons-le. On ne peut pardonner à ceux qui, sciemment, passent leur temps à vous salir. Comment tendre la main à l'homme qui n'a qu'une pensée : vous assassiner ? Comment ne pas considérer sans méfiance, celui qui commet toujours les mêmes sottises, ment sans cesse, promet ceci, cela, et ne s'exécute jamais ? On finit par se lasser. C'est faire preuve de bêtise que de continuer à fréquenter l'individu qui ne vous a fait que des crasses. Il importe de l'éloigner. Trop de bonté sert les dessein de la méchanceté. Soyons bons sans êtres bêtes. Ne rendons pas service au premier venu. Cessons d'être poires avec ceux qui nous trahissent. Défendons-nous. Cependant, il est préférable d'être bête à force d'être bon que bête à force d'être méchant. ― La bêtise faite de bonté est rare. C'est une exception. La bêtise méchante est la règle. L'homme méchant est toujours bête, si l'homme bête n'est pas toujours méchant. La façon d'agir de certains individus prouve qu'ils sont des sots. S'ils étaient intelligents, ils n'agiraient pas de la sorte ; ils ne cherchent qu'à se rendre insupportables à tout le monde, qu'à se faire détester. Quand l'homme bête ne se contente pas d'être bête, quand il est méchant par surcroît, c'est un monstre, capable de tout. Voyez tous ceux qui représentent l'autorité : flics, juges, ministres, etc... ils ne font que des bêtises. En les additionnant, on aurait une pyramide plus haute que l'Himalaya ! Si la bonté s'allie parfois à la bêtise, l'atténuant en quelque sorte, la méchanceté ne la quitte pas. Elle se greffe sur elle et l'accentue. Sans doute, il est des gens intelligents, ou qui passent pour l'être, dont la méchanceté ne fait aucun doute. Mais en général, bête et méchant sont deux vocables jumeaux. La méchanceté unie à la bêtise engendre l'iniquité. Les gens méchants exagèrent, ils ont perdu tout sens commun, toute mesure. Ils ne savent ce qu'ils font, Ils manquent de tact. Ils sont bêtes, parce qu'ils créent de la douleur inutilement, parce qu'ils font leur malheur en même temps que celui des autres. Il y a des chances pour que les criminels de toute nature se recrutent parmi les imbéciles. Le soudard galonné ― depuis le général jusqu'au vulgaire sous-off, ― est le prototype de l'imbécile méchant. La bêtise qui commande et la bêtise qui obéit, aussi méchantes l'une que l'autre, sont faites de la même insincérité, de la même impuissance, du même néant.
On dit souvent d'un personnage plus ou moins nuisible « Il est plus bête que méchant ». Il est évident que de pauvres types font beaucoup de mal par leur bêtise. Au sein de la masse amorphe il y a beaucoup de simples d'esprit (en latin : imbecilis) qui, par leur façon de déraisonner, entravent tout progrès. Ils ont dans la bouche des sophismes de ce genre : « On ne peut pas vivre sans autorité... Il y aura toujours des guerres... Il faut bien qu'on se défende, puisqu'on a été attaqué... Qu'est-ce qui ferait les routes, si on refusait de payer les impôts ?... Sans police, les malfaiteurs feraient la loi... Etc..., etc... » La bêtise d'en haut correspond à celle d'en bas : « Il faut des riches pour faire vivre les pauvres... On ne peut se passer d'argent... La patrie est sacrée... On doit obéir aux lois de son pays... suivre la tradition de ses pères... La morale et la religion sont les bases de la société », et autres lieux communs aussi sensés. Décidément, la bêtise seule peut donner le sentiment de l'infini, comme disait Renan.
Les imbéciles répètent machinalement ce qu'on leur a dit. Dépourvus d'esprit critique, il sont incapables de discerner le vrai du faux. Leurs conversations, toujours les mêmes, sont idiotes. Ils parlent de la pluie et du beau temps, emploient les mêmes mots, les mêmes formules. Leurs gestes monotones sont aussi plats que leur paroles. Ils sont stupides. Que voulez-vous faire avec une majorité de crétins ? Impossible de réformer la société, avec des individus incapables de se réformer eux-mêmes, de joindre ensemble deux idées, de réfléchir tant soit peu. On leur fait croire que des vessies sont des lanternes. La masse moutonnière fréquente les temples et les mairies, se plie aux caprices de l'administration et se plaint timidement, pour la forme. Ces esclaves ont les maîtres qu'ils méritent. Bêtise collective et individuelle, bêtise des dirigeants et des dirigés, des savants et des ignorants, des riches et des pauvres, du peuple et des bourgeois, il y a tant de bêtise dans l'humanité qu'on en reste confondu. De voir tant de gens qui ne savent ce qu'ils disent, qui ont perdu tout sentiment du juste et de l'injuste, toute loyauté, tout courage, tout héroïsme, aveuglés par leurs passions, leurs préjugés, leur fanatisme et leur sectarisme, on est atterré. C'est quelque chose d'épouvantable. On ne peut surmonter son dégoût. Cette bêtise, que des siècles d'esclavage ont forgée, est aussi solide que le granit, et, comme l'univers, elle est sans bornes.
Que pouvons-nous contre elle ? Espérons cependant ― contre toute espérance ― qu'un jour viendra où eIle disparaîtra de l'humanité. Ce sera long, très long, et ce ne sont pas les petits-fils de nos petits-fils qui verront la bêtise vaincue, terrassée par l'intelligence et l'amour.

Gérard de Lacaze-Duthiers.

Januar 25, 2011

Belgische Zustände erwünscht

Gelesen im Kammerbericht (im Volksmund auch Jammerbericht genannt), gelegentlich der  Haushaltsdebatte:
"M. Jean-Claude Juncker, Premier Ministre, Ministre d'État. - Här Meisch, et wier dach awer schéin, wa mer keng Regierung hätten.
(Hilarité)

M. Claude Meisch (DP). - Ah, et wär net schlëmmer wéi elo, jo!"
Compte rendu des séances publiques. Session ordinaire 2010-2011, Sitzung 14 (9.12.2010), S.156.

Januar 22, 2011

Both kinds of music (36): Das Nashville-Imperium schlägt zurück

Zunehmend bedrängt von den neuen Stilrichtungen Rock'n'Roll und Rockabilly bildete sich im Zentrum der "traditionellen" Country-Musik, Nashville, Widerstand gegen diesen neumodischen Kram, der dabei war, eine kulturelle Hegemonie aufzubauen. Jedoch war die Parole weniger "back to the roots" (das wurde noch am ehesten von der Bluegrass-Szene verkörpert), vielmehr sollte die "Reconquista" eher die Form einer Gegenreformation annehmen. So bildete sich ab 1956/57 in Nashville der neue Nashville Sound, den zwei Produzenten, der Gitarren-Virtuose Chet Atkins und Owen Bradley schufen, in dem sie den Honky Tonk-Sound durch Elemente der zeitgenössischen Popmusik aufpeppten (oder verschmalzten, je nach Sichtweise), insbesondere durch Rückgriff auf Chöre und Streicher. Ein weiteres Element war ein neu erfundenes Instrument, die elektrische Pedal Steel Guitar (eine Steel Guitar mit Fußpedalen), die ab 1957 von der Firma Sho-Bud kommerziell vertrieben wurde. Drei Jahre zuvor war dieses Instrument durch den Titel Slowly des Honky Tonk-Sängers Webb Pierce popularisiert worden:

Als erster Hit im neuen Nashville Sound gilt gemeinhin der im November 1956 eingespielte und Anfang 1957 veröffentlichte Titel Gone von Ferlin Husky:

Etwa zur gleichen Zeit nahm Don Gibson seinen Titel Sweet dreams auf (mit Floyd Kramer, einem weiteren Architekten des Nashville Sounds, am Klavier), der später unter anderem von Patsy Cline und Jerry Lee Lewis gecovert wurde:

186 Jahre Ernest Coeurderoy

Nach Proudhon und Spooner führt uns auch das dritte im neuen Jahr angezeigte Geburtstag zurück in die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts und in die Früh- bzw. Vorzeit des Anarchismus. Geprägt von Proudhon, Leroux und Fourier nimmt der junge Krankenhaus-Internist und Journalist Ernest Coeurderoy an der Revolution von 1848 teil, muss aber nach Teilnahme an Ledru-Rollins Demonstration gegen die Romexpedition Bonapartes wie viele andere démocrates-socialistes im Juni 1849 ins Ausland flüchten. Bis zu seinem Selbstmord 1862 (im Alter von nur 37 Jahren) führt ihn das Exil in die Schweiz, nach Belgien, England, Spanien, Portugal und Italien. Während seiner Jahre im Exil veröffentlicht Coeurderoy die meisten seiner recht lyrischen und sprachgewaltigen Schriften, die dazu führten, dass er wahlweise als Vorgänger Bakunins, Nietzsches oder gar Lenins tituliert wurde (auch Raoul Vaneigem von der Situationistischen Internationale ist ein Fan). Zumindest die letzte These mag durch die ausgewählte Textpassage aus dem zweiten Band der Jours d'exil in Frage gestellt werden: wendet sich doch der "antiautoritäre" Coeurderoy dort auf den Spuren Proudhons gegen den gleichmacherischen Kommunismus:

"[Introduction] XXX.

Je travaille comme le semeur. Il met de l'amour-propre à son ouvrage, et ne le trouverait pas bon si d'autres que lui s'avisaient d'y toucher.
L'homme est ainsi fait. II se croit bien différent de tous ceux qui l'approchent, et cependant les appelle ses semblables. A moins d'être contrefait, gâteux ou nègre, il n'est pas un individu qui ne s'estime supérieur a son voisin dans toutes les attributions qu'il préfère. Non, pas un de nous ne consentirait à donner sa nue personne en échange d'une autre également dépouillée de titres, de prestige et de fortune.
L'homme est bien fait ainsi. Cette bonne opinion qu'il a de lui-même sauvegarde sa liberté propre et maintient l'harmonie dans notre petit monde au moyen de la variété.
Dès que nous nous écartons de cette notion de diversité, nous arrivons à celle de similitude; de la notion de similitude nous passons à celle d'égalité par un tout petit sophisme à la façon de Babœuf, Condorcet, Jean-Jacques, Lycurgue, Robespierre, Louis XIV, et Loyola, le niveleur de cadavres! 
Et quand nous en sommes à ce point, adieu la liberté, adieu les droits de l'homme! Nous voilà dans l'esclavage, tête et génitoires; notre intelligence et notre race râlent a jamais sous les serres du plus fort. Les gouvernants couchent nos revendications anarchiques dans de beaux draps en papier blanc qu'on nomme des chartes. Les salves joyeuses du canon bercent, endorment les peoples volés. Ronflez Te Deum! L'ordre règne dans les cités pantelantes!
Se ressembler, se rassembler, être ressemblants, être rassemblés, c'est toujours même chose. Les semblables, les pareils, les égaux peuvent être réunis.
Or une réunion suppose un ordre, une classification, une tête, une queue, un juste-milieu, une direction, une obéissance, un mot d'ordre, des devoirs, des supérieurs, des inferieurs, des riches et des pauvres.
De là les rois, les sujets, les dictateurs, les plèbes, les maîtres et les esclaves. De là les théocraties, les aristocraties, les démocraties, les autocraties, les bureaucraties, etc., etc. De là des chaînes, des balles, des canons, des écus, des pieds lourds de despotes et d'usuriers foulant, pelant la tête des nations, marchant, roulant sur elles comme sur l'arène des chemins. De là le Mal, la Guerre, les Emeutes, les Coups d'Etat, la Misère, les noyades, les mitraillades, la Saint-Barthélemy, Néron, Bonaparte, Hérode, Pilate et Samson-le-Bourreau !
Hommes! je vous le dis, si vos droits sont égaux, vos natures sont diverses. Quand vous parlez l’un de l’autre, ne dites donc pas MON SEMBLABLE, dites MON DIFFÉRENT. Et croyez que c’est avoir beaucoup fait pour le Droit que d'en avoir posé nettement  les termes relatifs. Croyez que la langue donne la mesure des coutumes, et que, parmi les gens qui se disent pareils, le plus petit nombre est super-posé, et le plus grand sous-mis. Croyez enfin que, si la conservation des droits de chacun est remise aux mains de tous, les hommes deviennent solidaires dans l'esclavage, dans la souffrance, mais jamais dans la liberté, jamais dans le bonheur.
L'égalité des personnes est un guet-à-pens, une souricière sociale dans laquelle se démènent encore les Cosaques et les partisans de M. Cabet. Moi, qui prétends être différent des autres, je suis plus juste, plus libre, et surtout moins ambitieux que les chefs communistes. — Principes sacerdotum!
Et je sème en chantant!"
Ernest Coeurderoy, Jours d'exil. Deuxième partie, London, 1855, S.75-76.

Januar 19, 2011

203 Jahre Lysander Spooner

Letztes Jahr habe ich am 19. Januar an Armand Robin erinnert; bereits angedacht war dort eine Beschäftigung mit Lysander Spooner, dem "Nestor" des amerikanischen (Individual-)Anarchismus (dixit Benjamin Tucker), Vorkämpfer für die Abschaffung der Sklaverei (und nichtsdestotrotz zugleich Befürworter des Sezessionsrechts der Südstaaten), Geld- und Kreditreformer auf den Spuren von Josiah Warren, Stephen Pearl Andrews und Pierre-Joseph Proudhon, zeitweiliges Mitglied der Internationalen Arbeiter-Association. Am bekanntesten unter Spooners schriften ist heute vielleicht noch die zuerst 1870 im 2. Heft von No treason formulierte, streng naturrechtliche Kritik an der Legitimität und Legalität der amerikanischen Verfassung (rezent hat, wenn auch zum Teil mit anderen Argumenten als Spooner, auch Carl Watner Überlegungen über die Illegalität des Zustandekommens der US-amerikanischen Verfassung veröffentlicht. Solche Spekulationen sind natürlich reizvoll, auch wenn sie wohl kaum eine Annulation der letzten 224 Jahre herbeiführen werden...). 1882 hat Spooner einen offenen Brief an den demokratischen Senator des Staates Delaware, Thomas Bayard, verfasst, der seine diesbezügliche Argumentation  zusammenfasst:

A LETTER TO CONGRESSMAN THOMAS F. BAYARD: CHALLENGING HIS RIGHT -- AND THAT OF ALL THE OTHER SO-CALLED SENATORS AND REPRESENTATIVES IN CONGRESS -- TO EXERCISE ANY LEGISLATIVE POWER WHATEVER OVER THE PEOPLE OF THE UNITED STATES

To Thomas F. Bayard, of Delaware:
Sir -- I have read your letter to Rev. Lyman Abbott, in which you express the opinion that it is at least possible for a man to be a legislator (under the Constitution of the United States) and yet be an honest man.
This proposition implies that you hold it to be at least possible that some four hundred men should, by some process or other, become invested with the right to make laws of their own -- that is, laws wholly of their own device, and therefore necessarily distinct from the law of nature, of the principles of natural justice; and that these laws of their own making shall be really and truly obligatory upon the people of the United States; and that, therefore, the people may rightfully be compelled to obey them.
All this implies that you are of the opinion that the Congress of the United States, of which you are a member, has by some process or other, become possessed of some right of arbitrary dominion over the people of the United States; which right of arbitrary dominion is not given by, and is, therefore, necessarily in conflict with, the law of nature, the principles of natural justice, and the natural rights of men, as individuals. All this is necessarily implied in the idea that the Congress now possesses any right whatever to make any laws whatever, of its own device -- that is, any laws that shall be either more, less, or other than that natural law, which it can neither make, unmake, nor alter -- and cause them to be enforced upon the people of the United States, or any of them, against their will.
You assume that the right of arbitrary dominion -- that is, the right of making laws of their own device, and compelling obedience to them -- is a "trust" that has been delegated to those who now exercise that power. You call it "the trust of public power."
But, Sir, you are mistaken in supposing that any such power has ever been delegated, or ever can be delegated, by any body, to any body.
Any such delegation of power is naturally impossible, for these reasons, viz:
1. No man can delegate, or give to another, any right of arbitrary dominion over himself; for that would be giving himself away as a slave. And this no one can do. Any contract to do so is necessarily an absurd one, and has no validity. To call such a contract a "constitution," or by any other high-sounding name, does not alter its character as an absurd and void contract.
2. No man can delegate, or give to another, any right of arbitrary dominion over a third person; for that would imply a right in the first person, not only to make the third person his slave, but also a right to dispose of him as a slave to still other persons. Any contract to do this is necessarily a criminal one, and therefore invalid. To call such a contract a "constitution" does not at all lessen its criminality, or add to its validity.
These facts, that no man can delegate, or give away, his own natural right to liberty, nor any other man's natural right to liberty, prove that he can delegate no right of arbitrary dominion whatever -- or, what is the same thing, no legislative power whatever -- over himself or anybody else, to any man, or body of men.
This impossibility of any man's delegating any legislative power whatever, necessarily results from the fact that the law of nature has drawn the line -- and that, too, a line that can never be effaced nor removed -- between each man's own interest and inalienable rights of person and property, and each and every other man's inherent and inalienable rights of person and property. It, therefore, necessarily fixes the unalterable limits, within which every man may rightfully seek his own happiness, in his own way, free from all responsibility to, or interference by, his fellow men, or any of them.
All this pretended delegation of legislative power -- that is, of a power, on the part of the legislators, so-called, to make any laws of their own device, distinct from the law of nature -- is therefore an entire falsehood; a falsehood whose only purpose is to cover and hide a pure usurpation, by one body of men, of arbitrary dominion over other men.
That this legislative power, or power of arbitrary dominion, is a pure usurpation, on the part of those who now exercise it, and not a "trust" delegated to them, is still further proved by the fact that the only delegation of power, that is even professed or pretended to be made, is made secretly -- that is, by secret ballot -- and not in any open and authentic manner; and therefore not by any men, or body of men, who make themselves personally responsible, as principals, for the acts of those to whom they profess to delegate the power.
All this pretended delegation of power having been made secretly -- that is, only by secret ballot -- not a single one of all the legislators, so-called, who profess to be exercising only a delegated power, has himself any legal knowledge, or can offer any legal proof, as to who the particular individuals were who delegated it to him. And having no power to identify the individuals who professed to delegate the power to him, he cannot show any legal proof that anybody ever even attempted or pretended to delegate it to him.
Plainly, a man who exercises any arbitrary dominion over other men and who claims to be exercising only a delegated power, but cannot show who his principals are, nor, consequently, prove that he has any principals, must be presumed, both in law and reason, to have no principals; and therefore to be exercising no power but his own. And having, of right, no such power of his own, he is, both in law and reason, a naked usurper.
Sir, a secret ballot makes a secret government; and a secret government is a government by conspiracy; in which the people at large can have no rights. And that is the only government we now have. It is the government of which you are a voluntary member and supporter, and yet you claim to be an honest man. If you are an honest man, is not your honesty that of a thoughtless, ignorant man, who merely drifts with the current, instead of exercising any judgement of his own?
For still another reason, all legislators, so-called, under the Constitution of the United States, are exercising simply an arbitrary and irresponsible dominion of their own; and not any authority that has been delegated, or pretended to have been delegated, to them. And that reason is that the Constitution itself (Article 1, Section 6) prescribes that:--
"For any speech or debate (or vote) in either house, they (the Senators and Representatives) shall not be questioned (held to any legal responsibility) in any other place."
This provision makes the legislators constitutionally irresponsible to anybody; either to those on whom they exercise their power, or to those who may have, either openly or secretly, attempted or pretended to delegate power to them. And men who are legally responsible to nobody for their acts, cannot truly be said to be the agents of any body, or to be exercising any power but their own; for all real agents are necessarily responsible both to those on whom they act, and to those for whom they act.
To say that the people of this country ever have bound, or ever could bind, themselves by any contract whatever -- the Constitution, or any other -- to thus give away all their natural rights of property, liberty, and life, into the hands of a few men -- a mere conclave -- and that they should make it a part of the contract itself that these few men should be held legally irresponsible for the disposal they should make of those rights, is an utter absurdity. It is to say that they have bound themselves, and that they could bind themselves, by an utterly idiotic and suicidal contract.
If such a contract had ever been made by one private individual to another, and had been signed, sealed, witnessed, acknowledged, and delivered, with all possible legal formalities, no decent court on earth -- certainly none in this country -- would have regarded it, for a moment, as conveying any right, or delegating any power, or as having the slightest legal validity, or obligation.
For all the reasons now given, and for still others that might be given, the legislative power now exercised by Congress is, in both law and reason, a purely personal, arbitrary, irresponsible, usurped dominion on the part of the legislators themselves, and not a power delegated to them by anybody.
Yet under the pretense that this instrument gives them the right of an arbitrary and irresponsible dominion over the whole people of the United States, Congress has now gone on, for ninety years and more, filling great volumes with laws of their own device, which the people at large have never read, nor even seen nor ever will read or see; and of whose legal meanings it is morally impossible that they should ever know anything. Congress has never dared to require the people even to read these laws. Had it done so, the oppression would have been an intolerable one; and the people, rather than endure it, would have either rebelled, and overthrown the government, or would have fled the country. Yet these laws, which Congress has not dared to require the people even to read, it has compelled them, at the point of the bayonet, to obey.
And this moral, and legal, and political monstrosity is the kind of government which Congress claims that the Constitution authorizes it to impose upon the people.
Sir, can you say that such an arbitrary and irresponsible dominion as this, over the properties, liberties, and lives of fifty millions of people -- or even over the property, liberty, or life of any one of those fifty millions -- can be justified on any reason whatever? If not, with what color of truth can you say that you yourself, or anybody else, can act as a legislator, under the Constitution of the United States, and yet be an honest man?
To say that the arbitrary and irresponsible dominion, that is exercised by Congress, has been delegated to it by the Constitution, and not solely by the secret ballots of the voters for the time being, is the height of absurdity; for what is the Constitution? It is, at best, a writing that was drawn up more than ninety years ago; was assented to at the time only by a small number of men; generally those few white male adults who had prescribed amounts of property; probably not more than two hundred thousand in all; or one in twenty of the whole population.
Those men have been long since dead. They never had any right of arbitrary dominion over even their contemporaries; and they never had any over us. Their wills or wishes have no more rightful authority over us, than have the wills or wishes of men who lived before the flood. They never personally signed, sealed, acknowledged, or delivered, or dared to sign, seal, acknowledge, or deliver, the instrument which they imposed upon the country as law. They never, in any open and authentic manner, bound even themselves to obey it, or made themselves personally responsible for the acts of their so-called agents under it, They had no natural right to impose it, as law, upon a single human being. The whole proceeding was a pure usurpation.
In practice, the Constitution has been an utter fraud from the beginning. Professing to have been "ordained and established" by "We, the people of the United States," it has never been submitted to them, as individuals, for their voluntary acceptance or rejection. They have never been asked to sign, seal, acknowledge, or deliver it, as their free act and deed. They have never signed, sealed, acknowledged, or delivered it, or promised, or laid themselves under any kind of obligation, to obey it. Very few of them have ever read, or even seen it; or ever will read or see it. Of its legal meaning (if it can be said to have any) they really know nothing; and never did, nor ever will, know anything.
Why is it, Sir, that such an instrument as the Constitution, for which nobody has been responsible, and of which few persons have ever known anything, has been suffered to stand, for the last ninety years, and to be used for such audacious and criminal purposes? It is solely because it has been sustained by the same kind of conspiracy as that by which it was established; that is, by the wealth and the power of those few who were to profit by the arbitrary dominion it was assumed to give them over others. While the poor, the weak, and the ignorant, who were to be cheated, plundered, and enslaved by it, have been told, and some of them doubtless made to believe, that it is a sacred instrument, designed for the preservation of their rights.
These cheated, plundered, and enslaved persons have been made to feel, if not to believe, that the Constitution had such miraculous power, that it could authorize the majority (or even a plurality) of the male adults, for the time being -- a majority numbering at this time, say, five millions in all -- to exercise, through their agents, secretly appointed, an arbitrary and irresponsible dominion over the properties, liberties, and lives of the whole fifty millions; and that these fifty millions have no rightful alternative but to submit all their rights to this arbitrary dominion, or suffer such confiscation, imprisonment, or death as this secretly appointed, irresponsible cabal, of so-called legislators, should see fit to resort to for the maintenance of its power.
As might have been expected, and as was, to a large degree, at least, intended, this Constitution has been used from the beginning by ambitious, rapacious, and unprincipled men, to enable them to maintain, at the point of the bayonet, an arbitrary and irresponsible dominion over those who were too ignorant and too weak to protect themselves against the conspirators who had thus combined to deceive, plunder, and enslave them.
Do you really think, Sir, that such a constitution as this can avail to justify those who, like yourself, are engaged in enforcing it? Is it not plain, rather, that the members of Congress, as a legislative body, whether they are conscious of it or not, are in reality, a mere cabal of swindlers, usurpers, tyrants and robbers? Is it not plain that they are stupendous blockheads, if they imagine that they are anything else than such a cabal? Or that their so-called laws impose the least obligation upon anybody?
If you have never before looked at this matter in this light, I ask you to do so now. And in the hope to aid you in doing so candidly, and to some useful purpose, I take the liberty to mail for you a pamphlet entitled:
"NATURAL LAW; OR THE SCIENCE OF JUSTICE; a Treatise of Natural Law, Natural Justice, Natural Rights, Natural Liberty, and Natural Society; Showing That All Legislation whatsoever Is an Absurdity, a Usurpation, and a Crime. Part 1."
In this pamphlet, I have endeavored to controvert distinctly the proposition that, by any possible process whatever, any man, or body of men, can become possessed of any right of arbitrary dominion over other men, or other men's property; or, consequently, any right whatever to make any law whatever, of their own -- distinct from the law of nature -- and compel any other men to obey it.
I trust I need not suspect you, as a legislator under the Constitution, and claiming to be an honest man, of any desire to evade the issue presented in this pamphlet. If you shall see fit to meet it, I hope you will excuse me for suggesting that -- to avoid verbiage, and everything indefinite -- you give at least a single specimen of a law that either heretofore has been made, or that you conceive it possible for legislators to make -- that is, some law of their own device -- that either has been, or shall be, really and truly obligatory upon other persons, and which such other persons have been, or may be, rightfully compelled to obey.
If you can either find or devise any such law, I trust you will make it known, that it may be examined, and the question of its obligation be fairly settled in the popular mind.
But if it should happen that you can neither find such a law in the existing statute books of the United States, nor, in your own mind, conceive of such a law as possible under the Constitution, I give you leave to find it, if that be possible, in the constitution or statute book of any other people that now exist, or ever have existed, on the earth.
If, finally, you shall find no such law, anywhere, nor be able to conceive of any such law yourself, I take the liberty to suggest that it is your imperative duty to submit the question to your associate legislators; and, if they can give no light on the subject, that you call upon them to burn all the existing statute books of the United States, and then to go home and content themselves with the exercise of only such rights and powers as nature has given to them in common with the rest of mankind.

LYSANDER SPOONER
Boston, May 22, 1882

Januar 18, 2011

Luxemburgisch-tunesische Freundschaft, anno 2008

"Sur invitation du Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, le ministre des Affaires étrangères de la République tunisienne, Abdelwaheb Abdallah, a effectué une visite de travail à Luxembourg le 12 novembre 2008.
Il a été accueilli par le Premier ministre Jean-Claude Juncker pour une entrevue à l'Hôtel de Bourgogne.
Le ministre tunisien a ensuite eu un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, à l'Hôtel Saint Maximin.
Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a salué l’excellence des relations bilatérales entre la Tunisie et le Grand-Duché. Il a exprimé le souhait de voir se développer davantage les échanges commerciaux et la coopération entre les deux pays et plusieurs pistes ont été évoquées à cet effet. (...)
Les deux ministres des Affaires étrangères ont également fait le point sur la situation politique en Tunisie. Le ministre luxembourgeois a salué les réformes initiées par la Tunisie en vue de consolider la démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits de l’Homme en encourageant les autorités tunisiennes à poursuivre de manière résolue dans cette voie. (...)"

2011 liest sich das dann so: "Habe Respekt vor den Freiheitskämpfern"

Januar 17, 2011

Die LSAP entdeckt die Dialektik

Gelesen im Tageblatt-Bericht (17.1.2011) über den samstäglichen Kongress des Südbezirks der Luxemburger Sozialistischen Arbeiterpartei:
"Ein weiterer Punkt, der das Einverständnis aller Delegierten fand, war eher dialektischer Natur: Aus 'Mir paken et un' machten die Süd-Sozialisten 'Mär paken et un'."
Das nennt man dann wohl den dialektischen Minette-ismus.

Januar 15, 2011

Both kinds of music (35): Cash in den Fünfzigern

Neben Presley und Perkins war ein weiterer herausragender Interpret von Sun Records der junge, 1932 in Kingland, Arkansas, geborene Johnny Cash. Cashs frühe Aufnahmen stehen dann auch ganz in der Tradition des Label-Sounds, d.h. Cash und seine kleine Begleitband, die Tennessee Two (Luther Perkins an der Gitarre, Marshall Grant am Bass, kein Schlagzeug) spielten im gerade angesagten Rockabilly-Stil. Ein Beispiel hierfür: Get Rhythm aus dem Jahr 1956, hier in einer TV-Aufnahme von 1958 (mit einer bereits ausgebauten Begleitband):


1956 nahmen Cash und die Tennessee Two auch bereits einen der bekanntesten Titel des späteren "Man in Black" auf: I walk the line.


Am 4. Dezember 1956 besuchte der mittlerweile bei einem Major-Label, RCA, untergekommene Elvis Presley die Studios von Sun Records und es entwickelte sich bei der Gelegenheit eine spontane Jam-Session zwischen Presley und den drei anderen Sun-Größen: Cash, Perkins und Jerry Lee Lewis, eine Verbindung, die mittlerweile als Million Dollar Quartet in die Mythenwelt der Rock-Geschichte eingegangen ist. Aus dieser Session der Titel Just a little talk with Jesus:

202 Jahre Pierre-Joseph Proudhon


Der Werkfundus des sogenannten "Vaters der Anarchie" ist so reichhaltig und vielfältig, dass sich die Auswahl eines Textes sich auch dieses Jahr recht schwierig gestaltet hat. Letztlich habe ich mich einen Auszug der Kritik des Steuerwesens aus dem Système des contradictions économiques entschieden, der eigentlich gerade das Argument wiedergibt, was Marx im Elend der Philosophie Proudhon entgegen hält (Proudhon wolle "die Bourgeois durch die Steuern zu vernichten, während gerade die Steuern den Zweck haben, den Bourgeois die Mittel zu verschaffen, sich als herrschende Klasse zu behaupten").

"En deux mots, le but pratique et avoué de l'impôt est d'exercer sur les riches, au profit du peuple, une reprise proportionnelle au capital.
Or, l'analyse et les faits démontrent :
Que l'impôt de répartition, l'impôt du monopole, au lieu d'être payé par ceux qui possè­dent, l'est presque tout entier par ceux qui ne possèdent pas;
Que l'impôt de quotité, séparant le producteur du consommateur, frappe uniquement sur ce dernier, ce qui ne laisse au capitaliste que la part qu'il aurait à payer, si les fortunes étaient absolument égales ;
Enfin que l'armée, les tribunaux, la police, les écoles, les hôpitaux, hospices, maisons de refuge et de correction, les emplois publics, la religion elle-même, tout ce que la société crée pour la défense, l'émancipation et le soulagement du prolétaire, payé d'abord et entretenu par le prolétaire, est dirigé ensuite contre le prolétaire ou perdu pour lui ; en sorte que le prolé­tariat, qui d'abord ne travaillait que pour la caste qui le dévore, celle des capitalistes, doit travailler encore pour la caste qui le flagelle, celle des improductifs.
Ces faits sont désormais si connus, et les économistes, je leur dois cette justice, les ont exposés avec une telle évidence, que je m'abstiendrai de reprendre en sous-oeuvre leurs démonstrations; qui du reste, ne trouvent plus de contradicteurs. Ce que je me propose de mettre en lumière, c'est que la condition faite au travailleur par cette nouvelle phase de l'économie sociale n'est susceptible d'aucune amélioration ; que, hormis le cas où l'organisation industrielle, et par suite la réforme politique, amènerait l'égalité des fortunes, le mal est inhérent aux institutions de police comme la pensée de charité qui leur a donné naissance; enfin que l'ÉTAT, quelque forme qu'il affecte, aristocra­tique ou théocratique, monarchique ou répu­blicaine, aussi longtemps qu'il ne sera pas devenu l'organe obéissant et soumis d'une société d'égaux, sera pour le peuple un inévitable enfer, j'ai presque dit une damnation légitime. 
(...)
D'après la théorie que nous venons de voir, l'impôt est la réaction de la société contre le monopole. Les opinions à cet égard sont unanimes : peuple et législateur, économistes, jour­na­listes et vaudevillistes, traduisant, chacun dans sa langue, la pensée sociale, publient à l'envi que l'impôt doit tomber sur les riches, frapper le superflu et les objets de luxe, et laisser francs ceux de première nécessité. Bref, on fait de l'impôt une sorte de privilège pour les privilégiés; pensée mauvaise, puisque c'était par le fait reconnaître la légitimité du privilège, qui, dans aucun cas, et sous quelque forme qu'il se montre, ne vaut rien. Le peuple devait être puni de cette inconséquence égoïste : la Providence n'a pas manqué à sa mission.
(...)
Essayons toutefois de retourner la progression de l'impôt, et de faire qu'au lieu du travailleur, c'est le capitaliste, qui doit payer plus (...). En effet, si l'impôt frappe sur le capital exploitable, la totalité de cet impôt est comptée parmi les frais de production, et alors de deux choses l'une: ou le produit, malgré l'augmentation  de la valeur vénale, sera acheté par le consommateur, et par conséquent le producteur sera déchargé de la taxe; ou bien ce même produit sera trouvé trop cher, et dans ce cas l'impôt, comme l'a très bien dit J.-B. Say, agit à la façon d'une dîme qui serait mise sur les semences, il empêche la production. 
(...)
L'impôt, dont le but final, ainsi que nous l'avons fait voir, est la rétribution des impro­ductifs, mais dont la pensée originaire fut une restauration du travailleur, l'impôt, sous le régime du monopole, se réduit donc à une pure et simple protestation, à une sorte d'acte extra-judiciaire dont tout l'effet est d'aggraver la position du salarié, en troublant le mono­poleur dans sa possession."
Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère, Band 1, Paris, 1846, S.296-297, 306-307, 312. 

Januar 12, 2011

Januar 10, 2011

Liederstunde

In den frühen 1960ern wurden im um Murray Rothbard herum gebildeten Circle Bastiat einige Lieder gedichtet, die eher an Bastiats Sparring-Partner Pierre Joseph Proudhon (naja, eigentlich mehr an Bakunin und an Joe Hill und die Lieder  der IWW) anknüpften:

The Battle Hymn of Freedom

O'er these murky, troubled waters shines the Circle's beacon light,
That brilliant guiding beam that draws men daily to the Right,
Oh, its glory is a refuge from the State's inhuman might,
For Anarchy we fight.
Freedom, freedom, blessed freedom (repeat twice)
For Anarchy we fight.
In that free world of tomorrow which now rushes to the fore;
Man shall bow his noble head to neither gods nor Caesars more;
And this shall end forever all the State's communal lore,
For all shall know the truth.
Upward, upward go black banners (repeat twice)
For all shall know the truth.
Look up there, Circle brothers, see the black banners unfurled;
How they wave in expectation of a new and better world.
The lines are drawn, the ranks are firm, the challenge has been hurled,
The Circle marches on.
Vict'ry, vict'ry lies before us (repeat twice)
The Circle marches on.
All of freedom's blessed martyrs are here marching by our side,
Ours the spirit, ours the cause for which they smiling bled and died.
With us now they cut the fetters which man's mind and body tied,
Man will at last be free.
Nothing now will ever stop us (repeat twice)
Man will at last be free.
One by one the States are dying, see the age old monsters fall,
As the world resounds in answer to the Circle's trumpet call.
We'll not rest until all States are gone and men are freemen all,
And that day lies at hand.
Onward, onward Circle brothers (repeat, twice)
For that day lies at hand.

The State
(nach der Weise America the Beautiful)

It's yours to right the great wrong done
Ten thousand years ago,
The State, conceived in blood and hate,
Remains our only foe.
Oh, Circle brothers, Circle brothers,
Victory is nigh,
Come, meet your fate, destroy the State,
and raise your [black] banners high.
 Quelle: The Libertarian Forum , Vol. VI, No.3, März 1974.

Der letzte Song kam in Verbindung zu einem der finsteren Hintermänner von George W. Bush, Grover Norquist, zu unerwarteter später Bekanntheit, soll dieser doch laut Jonathan Chait (The big con: the true story of how Washington got hoodwinked and hijacked by crackpot economics, 2007, S.96) angeblich dieses Lied in jungen Jahren bei Rundfahrten in Washington D.C. bei offenem Autofenster wiederholt und laut von sich gegeben haben.

Januar 08, 2011

Both kinds of music (34): Die Rockabilly-Welle

Der Begriff Rockabilly soll ursprünglich auf den Rock Billy Boogie des Johnny Burnette Trio (nach den Vornamen von zwei kürzlich geboren Söhnen zweier der Burnette-Brüder, Rocky und Billy). Der 1953 geschriebene Titel ist allerdings erst 1957 erschienen, also ein Jahr nachdem Rockabilly zu einem nationalen Trend wurde. Diese These scheint also kaum haltbar zu sein. Nichtsdestotrotz: hier ist der Rock Billy Boogie.


Glenn Reeves nannte seine Begleitband 1956 bereits The Rock Billys, hier mit dem programmatischen Titel Rockin' Country Style:


Den Einschlag des Rockabillys auf Country- und Western Swing-Orchester wird wohl am besten illustriert durch diesen Auftritt der Ozark Jubilee Boys mit dem Titel... Whole lotta shakin' goin' on (ursprünglich 1954 aufgenommen von Roy Hall, bekannter durch die Version von Jerry Lee Lewis aus dem Jahr 1957):

Januar 06, 2011

153 Jahre Sébastien Faure

Zum Geburtstag von Sébastien Faure, unter anderem Gründer der libertären Schule La Ruche, Herausgeber der hier schon mehrmals zitierten Encyclopédie anarchiste und neben Volin einer der Begründer der synthesistischen Richtung des Anarchismus, heute kein Text, sondern ein Lied: La Révolte, dessen Text Faure zugeschrieben wird, in einer Aufnahme der Quatre Barbus aus dem Jahr 1969:

Januar 01, 2011

Both kinds of music (33): Mit Carl Perkins ins neue Jahr

Als Carl Perkins mit seiner Frau Valda Crider im Juli 1954 zum ersten Mal Blue Moon of Kentucky in der Version von Elvis Presley im Radio hörten, soll Valda der Überlieferung nach gerufen haben: "Listen! They play like y'all! It sounds like you!" Perkins, der sich bis dahin mit Gelegenheitsjobs als Baumwollpflücker, Pfanneneinfetter, in einer Matratzen- und in einer Batterienfabrik, und schließlich als professioneller "Kneipenmusiker" über Wasser hielt, machte sich alsbald in Memphis, Tennessee bei Elvis' Plattenfirma Sun Records vorstellig und erhielt auch gleich einen Plattenvertrag. Perkins prägte in den folgenden Jahren den Rockabilly-Sound, also die Verbindung von Rock'n'Roll und Hillbilly Boogie, mit Songs wie folgendem: Matchbox aus dem Jahr 1956 (hier eine Fernsehaufnahme aus der Ranch Party Show aus Kanada).

"Richtige" Country-Musik konnte Perkins allerdings auch, siehe z.B. den Titel Let the jukebox keep on playin' (1955):

Als Bonus ein besonderes Schmankerl, eine Jam-Session mit George Harrison, Ringo Starr, Eric Clapton, Dave Edmunds und diversen anderen (die uns daran erinnern, dass die Bilder aus dem Jahr 1985 stammen), in der Perkins die Anwesenden durch ein Medley aus That's all right mama (von Arthur Crudup), Blue Moon of Kentucky (von Bill Monroe) und Night Train to Memphis (von Roy Acuff) führt: