Usha Uttup - Ramba Ho (1981)
Januar 30, 2010
Januar 26, 2010
Januar 24, 2010
The world according to LuxairTours
(draufklicken zum Vergrössern)
LuxairTours nimmt Rücksicht auf seine Kunden: da für manche dieser die Existenz des Judenstaats ein Stein des Anstosses ist, verschwindet Israel gleich mal ganz von der Landkarte. Ob die Palästinenser aber von dieser großägyptischen Lösung so begeistert sein werden? Auch zu beachten: die Südgrenze Marokkos (und beim Zerfallsprozess von Ex-Jugoslawien ist man auch nicht ganz up-to-date).
Libellés :
Antizionismus,
Geographie,
Werbepause
Januar 22, 2010
Mahnwache der UNEL
Depuis les élections présidentielles de 2009, l’Union Nationale des Étudiant-e-s du Luxembourg (UNEL) observe les événements en Iran avec une inquiétude grandissante. En effet, depuis la fraude électorale de 2009, la théocratie Iranienne emploie des méthodes de plus en plus répressives pour contrer les revendications pacifiques de l’opposition.
L'UNEL constate que ce sont, comme souvent dans l’histoire, des étudiant-e-s qui mènent de manière résolue les manifestations pacifiques contre un régime Iranien, qui nie les principes démocratiques et bafoue les droits de l’homme. Ainsi, l'UNEL condamne sévèrement les violations des droits de l’homme qui furent reportées :
- Lors d’une manifestation le 19 décembre 2009 au moins 8 personnes furent tuées et plus que 1300 arrêtées, selon un rapport officiel du gouvernement (!).
- Le 26 décembre d’autres manifestants furent tués et arrêtés par les forces de l’ordre.
- Le 27 décembre plus que 80 étudiant-e-s furent arrêté-e-s.
- Des prisonniers témoignent une dégradation rapide des conditions de détention, impliquant de maintes cas de torture et de viol.
- Des exécutions de prisonniers politiques furent déjà réalisées et d’autres sont annoncées par le procureur général et les responsables politiques.
- Le 26 décembre d’autres manifestants furent tués et arrêtés par les forces de l’ordre.
- Le 27 décembre plus que 80 étudiant-e-s furent arrêté-e-s.
- Des prisonniers témoignent une dégradation rapide des conditions de détention, impliquant de maintes cas de torture et de viol.
- Des exécutions de prisonniers politiques furent déjà réalisées et d’autres sont annoncées par le procureur général et les responsables politiques.
Face à cette situation, l’UNEL exprime toute sa solidarité pour les manifestants pacifiques en Iran et appelle aux étudiant-e-s et habitants du Luxembourg de se réunir pour une vigile silencieuse le samedi à 16h00 à la Place Clairefontaine au Centre Ville.
L’UNEL se rallie aux revendications de l’ESU (European Students Union):
1) Governments must not remain silent about human rights abuses and should discontinue diplomatic and economic relations with the Iranian regime.
2) Human rights groups and community organizations need to take a more active role in pressuring the Iranian regime to respect human rights.
3) Academics from all disciplines must recognize the fact that their voices are among the most important and influential and that their peers in Iran desperately need their solidarity.
4) Student organizations of all kinds need to prepare activities which will raise awareness of the plight of their fellow students in Iran and assist them in realizing their goal of a free and democratic Iran.
1) Governments must not remain silent about human rights abuses and should discontinue diplomatic and economic relations with the Iranian regime.
2) Human rights groups and community organizations need to take a more active role in pressuring the Iranian regime to respect human rights.
3) Academics from all disciplines must recognize the fact that their voices are among the most important and influential and that their peers in Iran desperately need their solidarity.
4) Student organizations of all kinds need to prepare activities which will raise awareness of the plight of their fellow students in Iran and assist them in realizing their goal of a free and democratic Iran.
Januar 21, 2010
Food for thought
"Man würde sich freilich täuschen, wenn man die offiziellen Deklamationen einer Beendigung des Kampfes und seiner Überführung in ein konsensorientiertes Deliberieren wörtlich nehmen und sich dementsprechend einrichten würde. Tatsächlich bleibt auch hier das intellektuelle Agieren der Leitvorstellung des Kampfes verbunden, nur dass dies nicht mehr offen ausgesprochen und die Auseinandersetzung nicht länger in der Form des als solchen angekündigten Duells ausgetragen wird. Im Anschluss an die Begrifflichkeit von Clausewitz und Delbrück hat ein Strategiewechsel stattgefunden, in dem die Orientierung am Niederwerfen auf die am Ermatten umgestellt worden ist. Und zu diesem Strategiewechsel gehört ganz entscheidend ein Austausch der Semantik, bei dem die Begrifflichkeit des Kampfes und der Auseinandersetzung durch die der Verständigung und des Konsenses verdrängt worden ist.
Wer das jedoch wörtlich nimmt, die Rüstung ablegt und sich neugierig dem Geschehen einer konsensorientierten Kommunikation nähert, hat bereits verloren. Er gleicht jenen Trojanern, die nach zehn Jahren Belagerung durch die Griechen deren überraschenden Abzug für das Ende des Kampfes und das zurückgelassene große Pferd für eine Opfergabe hielten, die Mauern niederrissen und das Pferd in die Stadt zogen. (...)
Gramsci hat (...) den Intellektuellen einen wichtigen Platz in der veränderten Form der Auseinandersetzung zugewiesen. (...) In ihrem Ringen um die intellektuelle Hegemonie werden Erhalt und Verlust der politischen Macht vorbereitet. Damit hat Gramsci die Intellektuellen als Spezialisten der Ermattungsstrategie identifiziert, die nach dem Ende der napoleonischen Niederwerfungsstrategie, in der die schiere Überlegenheit der Massen ausschlaggebend war, nunmehr das Heft des Handelns übernommen hatten. Aber Gramsci blieb als Marxist auf den Kampf fixiert. Zu jenem Odysseus'schen Coup, der mit dem fingierten Abzug und der Opfergabe als Angriffswelle den Krieg als Frieden und den Frieden als Krieg ausgab, drang er nicht vor. Das gelang erst jenen, die ihre eigene parteiliche Position als gesellschaftlichen Konsens durchzusetzen versuchen. Sie errichteten Befestigungen, während sie sich mit der Friedenstaube tarnten. Das sind ganz gefährliche Kämpfer, die aus der Friedenstaube ein Kampfzeichen gemacht haben."
Aus: Herfried Münkler, "Niederwerfen oder Ermatten? Vom Kampf der Intellektuellen um die Hegemonie", in Zeitschrift für Ideengeschichte, 4/2009, S.10, 15-16.
Januar 19, 2010
98 Jahre Armand Robin
Am 19. Januar 1912 wurde Armand Robin, libertärer Dichter, Autor, Radiomacher, Resistenzler und Kritiker des Stalinismus in Plougernével in der Bretagne geboren. Robin gehört jener Generation von Künstlern und Intellektuellen an, die sich nach dem Krieg im Umfeld der Fédération Anarchiste und seiner Zeitung Le Libertaire wiederfanden (siehe auch Camus, Brassens, Ferré...) und in Opposition zur intellektuellen Hegemonie des PCF-Stalinismus standen; bisweilen mit recht drastischen Worten, wie Robin in folgendem Gedicht:
Le Staline
Les miens, paysans, ouvriers, que RIEN ne trompe, NE PEUT tromper,
M’ont dit : « Il y a sur tout pays odeur de merde ;« Tous les jours un peu plus il y a odeur de merde ;
« On tue un peuple chaque jour pour accroître la merde ;
Des journaux de merde, des radios de merde, des affiches de merde
« Avec grands mots de merde annoncent des progrès de merde ;
« Les juges ne rendent plus que des jugements de merde ;
« Même nous, les travailleurs, on veut que nous soyons merde.
« Toi qui sais des noms, nomme-nous l’inédite bête,
« La bête plus que bête que n’est que merde,
« Qui se conçoit merde et ne se veut que merde,
« La bête qui se veut merde, pieds, ventre, épaules, tête,
« La bête de merde qui dans sa tête de merde eut ce penser de merde :
« L’HOMME EST PARTOUT TUÉ ; ENFIN LA MERDE PEUT RÉGNER !
« LA MERDE DE MERDE EN MERDE VA TOUS VOUS EMMERDER ;
« TOUT VA VOUS ETRE ÔTÉ, COEUR, ÂME, ESPRIT,
PAIN, VIN, TOUT, SAUF LA MERDE ;
« VOUS ALLEZ VOIR CE QUE LA MERDE PEUT CRÉER
« VOUS ALLEZ VOIR TRÔNES DE MERDE ET DIAMANTS DE MERDE ;
« NOUS SAURONS VOUS DONNER DES FESTIVAUX DE MERDE ;
« TOUS VOUS DÉFILEREZ, TROP HONORÉS, DEVANT LA MERDE ;
PUIS VIENDRA LA GRANDE RÉVÉLATION DE LA MERDE,
« LA BIBLE DE LA MERDE : À L’ORIGINE IL Y EUT LA MERDE,
« AU CENTRE IL Y EUT LA MERDE, À LA FIN SERA LA MERDE,
« AINSI L’A ÉCRIT LE JEHOVAH DE LA MERDE. »
« Paysans, ouvriers, miens non souillés, mieux que RIEN ne peut souiller,
Triomphante pleins naseaux : « TOUT EST BIEN MERDIFIÉ ;
« À MON IMAGE À MOI MERDE, MERDOIE LE MONDE ENTIER !
« MÊME LES TRAVAILLEURS ONT MA MERDE DANS LEUR PENSÉE ! »
La gigantesque bête étendue en ces palais,
Régnant de merde en merde en l’ÉPOQUE DE LA MERDE
Avec miroirs de merde où refléter sa merde
Et des lettrés par rangs de vingt chantant : « GLOIRE À LA MERDE ! »
La grande bête qui est source, centre et fin de la merde,
La bête tellement merde que toute terre en devient merde,
La bête partout prêchant : « LE BONHEUR, C’EST MA MERDE ! »
Et condamnant l’humanité pour crime de lèse-merde,
La tarasque toute en merde, travailleurs, c’est LE STALINE ».
*
**
Je le nomme LE staline, car UN Staline n’existe pas :
En effet LA merde ne peut être UNE merde ;
Si peu qu’on soit merde on est TOUTE la merde ;
On est tout entier merde ou bien merde on n’est pas.
Aus: Poèmes indésirables (1945).
P.S. Ebenfalls heute zu begehen (neben dem 145. Todestag von P.J. Proudhon): 202 Jahre Lysander Spooner. Vielleicht mehr zu diesem radikalen amerikanischen Naturrechtler und Individualanarchisten ein andermal; für heute sei auf dieses Portrait aus der Feder von Wendy McElroy verwiesen.
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Anarchismus,
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Januar 17, 2010
In defense of Progressive Rock (17 und Schluss): The Day After
Die 1976/77 einsetzenden Angriffe von Punk und New Wave, und vor allem der Kritiker in der Musikpresse auf den Progressivrock hatte seine Konsequenzen. Eine ganze Reihe Bands lösten sich auf, alle anderen versuchten - ob aus Eigeninitiative oder auf Druck der Plattenfirma sei dahingestellt - einen neuen Stil zu finden [N.B. In den Zeiten vor Internet und weitestgehend ohne alternative Distributionskanäle, Independent-Labels usw. waren Pop- und Rockmusik extrem trendorientiert. Diese Tendenz nahm jedoch in den 1990ern deutlich ab. Man sieht dies ganz deutlich, wenn man Diskographien von Bands betrachtet, die seit den 1960ern aktiv sind, die bis in die frühen 1990er ständig versuchten, ihren Sound zu "aktualisieren", um chartfähig zu bleiben. Ab den 1990ern blieb dies aus, nicht zuletzt auch eine Folge der Entwicklung der Popmusik zu immer stärkerer Selbstreferenzialität].
Manche Bands verkauften mit dieser Neuausrichtung deutlich mehr Platten als zuvor, in erster Linie natürlich Genesis, deren Sänger/Schlagzeuger Phil Collins zum Liebling aller Schwiegermütter wurde und die zu einer der umsatzträchtigsten Bands des Planeten wurden. Auch deren Ex-Sänger Peter Gabriel konnte mit schlauer Popmusik Erfolge feiern. King Crimson gelang vielleicht die künstlerisch überzeugendste Transition: mit Ex-Zappa- und Bowie-Gitarristen Adrien Belew erfanden sich Fripp und Co. als New Wave/Post-Punk(in den 90ern dann: Tech-Metal)-Band neu, und machten dabei eine Musik, die man immer noch als progressiv bezeichnen konnte. Yes fusionierten - zum Schrecken ihrer Fangemeinschaft - für ein Album mit den Buggles, danach nahmen sie in einer anderen Besetzung mit 90125 eines der bestproduzierten Alben der frühen 1980er auf und konnten sich via MTV ein neues Publikum erobern. Danach verschwanden sie in der Versenkung, zumal ihre Musik in immer seichtere und uninspirierte AOR-Gefilde abdriftete, ehe sie sich in der zweiten Hälfte der 1990er darauf besannen, dass es doch ertragreicher ist, ihre 1970er-Erfolge zu recyceln.
Kansas versuchten dank dem neuen Sänger John Elefante, einem "wiedergeborenen Christen", mit christlicher Rockmusik einen neuen Zuhörerkreis erreichen. Hier mit Crossfire (1982):
Manche Bands veränderten sich zur Unkenntlichkeit. Etwa Le Orme, die sich die Haare abschnitten und auf Synthie-Pop umstiegen: Rosso di sera (1982):
Für deutsche Progbands bot es sich an, auf den Neue Deutsche Welle-Zug aufzuspringen; z.B. Grobschnitt mit Schweine im Weltall (1983):
Auch die Reaganomics hinterließen sichtbare Spuren. Wer hätte sich in den 1970ern träumen lassen, dass ausgerechnet Jethro Tull mal im Nadelanzug zu Synthesizerklängen darüber singen würden, dass Reichtum auch nicht glücklich macht (siehe auch Rush): Lap of luxury (1984):
Bei aller Ironisierung der Wall Street-Kultur der 1980er fragt man sich, ob man damit nicht auch die "Yuppies" als neue Zielkundschaft erreichen wollte.
Ende der 1970er versuchten sich auch einige Prog-Bands mit Ausflügen in die Gefilde der Disco-Musik (selbst Magma!) - immerhin teilte man sich eine Vorliebe für "symphonische Klänge" und Longtracks - was bisweilen zu seltsamen Blüten führte. Etwa bei den italienischen Prog-Urgesteinen New Trolls, die plötzlich wie die Bee Gees klangen:
Immerhin mussten sie sich die Bärte nicht abrasieren.
Disco sollte alsbald als ebenso tot gelten wie Prog. Umso beachtlicher, dass ausgerechnet 1980, auf dem Höhepunkt der homophoben und antihedonistischen "Disco sucks!"-Kampagne, dieses gemeinsame Stück von Olivia Newton-John und dem Electric Light Orchestra veröffentlicht wurde: Xanadu, dreieinhalb Minuten voll unironisch vorgetragenem Optimismus und utopischer Positivität, so zusagen der Gegenentwurf zu No future:
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Januar 15, 2010
Proudhon zum 201.: 3 Auszüge aus dem "Manuel du spéculateur à la bourse"
"Ainsi l'on a affecté de ne voir dans les scandales de l'époque que de l'agiotage. Le Moniteur l'a fait entendre; la magistrature, suivant l'exemple donné d'en haut, a fulminé ses mercuriales. La comédie à son tour a fait semblant d'agiter ses grelots. Qu'accusent cependant l'organe officiel, et la justice, et le théâtre? Le jeu, rien que le jeu. Mais, messieurs, Le JEU ne produit pas de si puissants efforts. Nous ne serions pas si malades si nous n'avions à nous reprocher que cette peccadille. Disons la vérité. (...).
(...) tandis que la Sagesse constituée accuse le jeu, que la Scène le châtie, que la Bourse elle-même, ravie de se voir si bien chaperonnée, le dénonce : l'improbité règne dans les moeurs, la piraterie dans les affaires. Sous l'apparence de transactions régulières et libres, de réalisations facultatives, d'exercice légitime de la propriété, sévissent, sans nul empêchement, le charlatanisme, la corruption, l'infidelité, le chantage, l'escroquerie, la concussion, le vol."
"La spéculation n'est autre chose que la conception intellectuelle des différents procédés par lesquels le travail, le crédit, le transport, l'échange, peuvent intervenir dans la production. (...) Ainsi donc la Spéculation est, à proprement parler, le génie de la découverte. C'est elle qui invente, qui innove, qui pourvoit, qui résout, qui, semblable à l'Esprit infini, crée de rien toutes choses. Elle est la faculté essentielle de l'économie. Toujours en éveil, inépuisable dans ses ressources, méfiante dans la prospérité, intrépide dans les revers, elle avise, conçoit, raisonne, définit, organise, commande, LÉGIFÈRE; le Travail, le Capital, le Commerce exécutent. Elle est la tête, ils sont les membres; elle marche en souveraine, ils sont les esclaves.
Son action est universelle. Le premier qui laboura un champ, qui enferma du bétail dans un parc, qui fit fermenter du jus de pomme ou de raisin, qui creusa, au moyen de la flamme, un canot dans un tronc d'arbre, fut tout autant spéculateur que celui qui, longtemps après, imagina la monnaie ou la lettre de change."
"Pour une bourgeoise intelligente, généreuse et probe, la Bourse eût été le parlement duquel seraient émanés chaque jour des décrets plus efficaces que toutes les ordonnances des ministres et les lois votés par quatre cent cinquante-neuf représentants. Il n'est police, armée ni tribunaux qui eussent pu se comparer à cette force de la spéculation pour le maintien de l'ordre. Sous un tel régime, le pays avait la possession absolue de lui-même: la non-confiance devenait impossible.
La bourgeoisie, il faut l'avouer, est loin d'avoir compris ces hautes et nobles fonctions. Saisie d'une fièvre de spéculation agioteuse, avide de concessions, de subventions, de privilèges, de primes et de monopoles, elle a considéré la fortune publique comme une proie qui lui était dévolue; l'impôt comme une branche de son revenu; les grands instruments du travail national, chemins de fer, canaux, usines, comme les gages de son parasitisme; la propriété, comme un droit de rapine; le commerce, l'industrie, la Banque, comme des façons naturelles d'exploiter le peuple et de pressurer le pays."
La bourgeoisie, il faut l'avouer, est loin d'avoir compris ces hautes et nobles fonctions. Saisie d'une fièvre de spéculation agioteuse, avide de concessions, de subventions, de privilèges, de primes et de monopoles, elle a considéré la fortune publique comme une proie qui lui était dévolue; l'impôt comme une branche de son revenu; les grands instruments du travail national, chemins de fer, canaux, usines, comme les gages de son parasitisme; la propriété, comme un droit de rapine; le commerce, l'industrie, la Banque, comme des façons naturelles d'exploiter le peuple et de pressurer le pays."
(aus der rezenten Anthologie mit Auszügen aus dem und Kommentar zum Manuel du spéculateur de la Bourse, Proudhons kommerziell erfolgreichstem Buch, das jedoch vollständig zuletzt ...1869 veröffentlicht wurde; S.58-59, 68-70, 82).
Januar 12, 2010
Biermonopole zerschlagen!
Gestern fand in Diekirch für luxemburgische Verhältnisse erstaunliches statt: auf einer spontanen Demonstration kamen fast 1800 Menschen zusammen, um gegen die Ankündigung des weltweiten grössten Bierherstellers AB InBev, dass die Brasserie de Luxembourg in Diekirch weitestgehend geschlossen, 63 der noch verbliebenen 93 Beschäftigten entlassen und die Luxemburger "Traditionsbiere" Mousel und Diekirch fortan in Belgien gebraut werden sollen, zu demonstrieren. Da ich der Diekircher Brauerei irgendwo sentimental verbunden bin (ich ging in Diekirch zur Schule, wo wir in direkter Dunstlinie zur Brauerei lernten) und auch den Unmut der Beschäftigten, denen offenbar noch im Dezember das genaue Gegenteil - d.h. der Erhalt der Brauerei in Diekirch - versprochen wurde, nur verständlich finde, kann ich natürlich einem Einsatz für den Weiterbestand der Brauerei viel Sympathie entgegen bringen kann. Weit weniger sympathisch ist mir der offen nationalistische Ton, mit dem für den Beibehalt der Diekircher Brauerei eingetreten wird.
Das tageblatt (12.11.10) zeigt Fotos, auf denen das Logo der Brasserie de Luxembourg mit "Brasserie de Belgique" überschrieben wurde, und berichtet über Parolen à la "Gitt zréck an d'Belsch, dir Bonzen" (ich dachte, die "Bonzen" seien schon längst da?). Für das konservative Luxemburger Wort steht glatt die "nationale Identität" auf dem Spiel, die Proteste künden von "eine[r] diffuse[n], aber verbreitete[n] Sorge, dass sich das 'traditionelle Luxemburg' in einer globalisierten, von Aktienwert und Profitmaximierung gesteuerten Wirtschaftswelt Schritt für Schritt der Sperrstunde nähert". Tja, wie schrieben schon Marx und Engels im Kommunistischen Manifest: "Die fortwährende Umwälzung der Produktion, die ununterbrochene Erschütterung aller gesellschaftlichen Zustände, die ewige Unsicherheit und Bewegung zeichnet die Bourgeoisepoche vor allen anderen aus. Alle festen eingerosteten Verhältnisse mit ihrem Gefolge von altehrwürdigen Vorstellungen und Anschauungen werden aufgelöst, alle neugebildeten veralten, ehe sie verknöchern können. Alles Ständische und Stehende verdampft, alles Heilige wird entweiht, und die Menschen sind endlich gezwungen, ihre Lebensstellung, ihre gegenseitigen Beziehungen mit nüchternen Augen anzusehen. (...) Die Bourgeoisie hat durch ihre Exploitation des Weltmarkts die Produktion und Konsumtion aller Länder kosmopolitisch gestaltet. Sie hat zum großen Bedauern der Reaktionäre den nationalen Boden der Industrie unter den Füßen weggezogen. Die uralten nationalen Industrien sind vernichtet worden und werden noch täglich vernichtet."
Liebe Landsleute, in diesem Zusammenhang sind nicht die "Belgier", die sich angeblich gegen das kleine Luxemburg verschworen haben (das tageblatt berichtet: "Ein weiterer Beweis der langen Planung sei die Tatsache, dass im belgisch-luxemburgischen Grenzgebiet... viele Kneipeninhaber, die bis dahin Biere der Diekircher Brauerei im Ausschank hatten, dazu angehalten worden, in Zukunft auf die belgische Biermarke Jupiler umzusteigen."), das Problem. Im Gegenteil: in Belgien sind ebenfalls schwere Einschnitte geplant, mit weit mehr Entlassungen als in Luxemburg. Es nutzt also nichts, Standorte gegeneinander auszuspielen. OGBL-Zentralsekretär Romain Daubenfeld hat dies übrigens richtig erkannt: "Les postes qui ne seraient démantelés sur un site, le seraient sur un autre"; Quotidien vom 9.1.10.
Der Standort Diekirch, obwohl gegenwärtig gewinnbringend, ist vielmehr das Opfer der zugespitzten Konzentration auf dem Biermarkt, wo mittlerweile die Situation erreicht ist, dass nur noch einige wenige Konzerne den gesamten Weltmarkt unter sich aufteilen, wobei AB InBev wiederum die alles überragende Stellung einnimmt (regelmässig berichtet übrigens der Blogger Chris O'Brien über die Entwicklung auf dem Biermarkt). Dass diese Konzentrationstendenzen zwangsläufig auch zu einer Rationalisierung der Produktion führen, ist nur naheliegend. In diesem Sinn ist es übrigens auch falsch, bei AB InBev das Streben nach "kurzfristigem Gewinn" zu kritisieren. Vielmehr ist das Gegenteil der Fall: AB InBev schliesst Werke, obwohl sie heute Gewinn bringen; dies durchaus in Anbetracht längerfristiger Planungen. Das Unternehmen reagiert dabei auf den sinkenden Bierkonsum, insbesondere in Folge des Rückgangs von Kneipenbesuchen in den westlichen Industrienationen (der auch eine Folge von staatlichen Massnahmen zur Hebung der Volksgesundheit wie Verstärkung von Alkoholkontrollen und Rauchverboten ist), indem es jetzt bereits strukturelle Reformen im Sinne der Kostensenkung durchführt, obwohl es eigentlich kurzfristig sehr gute Zahlen aufzuweisen hat. Am Schicksal der entlassenen Brauereiarbeiter ändert dies natürlich nichts. Auch der Konsument hat von diesen Konzentrations- und Rationalisierungstendenzen nichts: im Gegenteil, zunehmend wird ihm das gleiche Produkt unter verschiedenen Namen vorgesetzt. Die Auswahlmöglichkeiten auf dem Biermarkt verringern sich, ein "Standardbiergeschmack" setzt sich durch.
Was kann man dagegen tun? Bier brauen! Ein, zwei, viele Kleinbrauereien eröffnen, um der Monopolstellung von AB InBev eine Alternative entgegen zu stellen. Diese Tendenz ist übrigens in den USA voll entwickelt, wie der Beer Activist zu berichten weiss. Bereits im 19. Jahrhundert waren lokale Bierbrauereien, die zum Teil auch einen überregionalen Markt abdeckten, in fast allen Dörfern und Kleinstädten vorhanden, und zeugten davon, dass "Unternehmergeist" kein Monopol des Bürgertums sein muss. Vielleicht wäre das ja auch eine Lösung für Diekirch? Ein, z.B. von einer Braukooperative, mit Rückgriff auf die technische Sachkenntnis der entlassenen Brauereiarbeiter, gebrautes und vermarktetes "Stackdikkricher Ieselsbéier"?
Was kann man dagegen tun? Bier brauen! Ein, zwei, viele Kleinbrauereien eröffnen, um der Monopolstellung von AB InBev eine Alternative entgegen zu stellen. Diese Tendenz ist übrigens in den USA voll entwickelt, wie der Beer Activist zu berichten weiss. Bereits im 19. Jahrhundert waren lokale Bierbrauereien, die zum Teil auch einen überregionalen Markt abdeckten, in fast allen Dörfern und Kleinstädten vorhanden, und zeugten davon, dass "Unternehmergeist" kein Monopol des Bürgertums sein muss. Vielleicht wäre das ja auch eine Lösung für Diekirch? Ein, z.B. von einer Braukooperative, mit Rückgriff auf die technische Sachkenntnis der entlassenen Brauereiarbeiter, gebrautes und vermarktetes "Stackdikkricher Ieselsbéier"?
Januar 09, 2010
In defense of Progressive Rock (16): Und dann gibt's da auch noch...
Rush. Die Kanadier gehören zum rocklastigeren nordamerikanischen Prog, der vor allem in der zweiten Hälfte der 1970er erfolgreich war, als die Prog-Welle in Europa bereits weitestgehend abgeschwappt war (siehe auch: Kansas). An Rush ist insoweit bemerkenswert, dass es sich um ausgesprochene Libertäre handelt und libertäres Gedankengut regelmässig in die Texte der Band einfliesst (seit dem zweiten Album allesamt vom Schlagzeuger Neil Peart verfasst). Stand Rush in den 1970ern noch eher dem randschen Objektivismus nahe - das Album 2112 ist Ayn Rand gewidmet, der Song Anthem vom Album Fly by night bezieht sich auf die gleichnamige Novelle von Rand - ohne jedoch in den moralischen Absolutismus vieler Objektivisten zu verfallen, so beschreibt sich Songwriter Peart heute als "left-leaning libertarian". 2003 widmete sich übrigens eine ganze Ausgabe der Ayn Rand Studies der Debatte über die politische Ausrichtung der Band, Auszüge findet man hier.
Rush zum Thema "...uns aus dem Elend zu erlösen, können wir nur selber tun" - Something for nothing (1976)
Ein paar bewegte Bilder: Rush - Circumstances (1978)
Im Unterschied zu den meisten britischen Prog-Bands aus den 1970ern, die heute meist nur in kleinen Clubs auf Nostalgietours durch die Lande tingeln, sind Rush auf dem amerikanischen Kontinent bis heute sehr groß. Wie groß? So groß:
Januar 08, 2010
Lesestoff fürs Wochenende
Da meine rezente Prophezeiung leider erste Ansätze der Erfüllung aufweist, und wir dieses Wochenende wohl eingeschneit zu Hause verbringen müssen, hier ein paar Leseempfehlungen aus dem weltweiten Gewebe:
- "Kepler" auf dem Blog Venezuela Europa über das bolivarisch-militaristische Erbe Venezuelas (mit einem Link zu Marx' Charakterisierung des lateinamerikanischen Westentaschenbonaparte Libertador).
- Eine linkslibertäre Rezension zu Michael Moores Capitalism: A love story aus der aktuellen Ausgabe des Freeman.
- Die abschließende Kritik des Gegenstandpunkt an Heinz Dieterichs Schwachsinn Sozialismus des 21. Jahrhunderts.
- Edouard Berth über Georges Sorel, Christentum und Sozialismus (en français).
- Carl Schmitt über Bakunin (en français).
Libellés :
Anarchismus,
Carl Schmitt,
Georges Sorel,
Libertäre Linke,
marx,
Michail Bakunin,
sozialismus,
Venezuela
Januar 05, 2010
Debatte um Avatar
Avatar, der Beweis, dass man mit regressiver Kapitalismuskritik viel Geld verdienen kann und dass es schon State of the art-Technik bedarf, um den edlen, naturverbundenen Wilden artgerecht darzustellen, lässt derzeit die Wellen hoch schlagen (auch schon etwas länger her, dass ein Hollywood-Blockbuster derart debattiert wurde. Zuletzt glaube ich bei Matrix?).
Hier ein paar ausgewählte Rezensionen:
lalibertine von den Freunden der offenen Gesellschaft über die organische Volksgemeinschaft auf dem Planeten der Gutmenschen.
Peter Suderman entdeckt die ursprüngliche Inspiration für die Blaumänner und -frauen auf Reason - Hit&Run.
John De Nardo und der gespaltene Blickpunkt des Science Fiction-Fans auf SF Signal.
Für Jeffrey Wells ist der Film total links.
Der "klügste Filmkritiker der Welt" sieht das etwas anders.
Das "Internationale Komitee der 4. Internationale" ebenso.
Anarchokapitalisten wiederum mögen den Film: es geht um die Verteidigung von Eigentumsrechten (meint Stephen Kinsella).
Januar 02, 2010
In defense of Progressive Rock (15): Die Subgenres - Rock sinfonico italiano
Eine sehr breite und eigene Prog-Szene bildete sich in den 1970ern in Italien, das neben Großbritannien zum Zentrum der "symphonischen" Ausprägung des Progs wurde. Hier drei der bekannteren Vertreter:
Premiata Forneria Marconi - Celebration (1974)
Le Orme - Contrappunti (1974)
Banco del Mutuo Soccorso - L'evoluzione (Song von 1972, hier eine Live-Aufnahme von 1992)
Libellés :
banco del mutuo soccorso,
le orme,
pfm,
progressive rock
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