Déi Lénk äußern sich etwas widersprüchlich zum Kompromiss der Monopartite, den Index völlig unabhängig von der Inflationsentwicklung jedes Jahr im Oktober auszuzahlen - nicht mal den vollständigen, da "aus Gesundheitsgründen" (der staatlichen Kassen?) Alkohol und Tabak rausgenommen werden (die Akzisen darauf sind ohnehin schon länger bei der Berechnung der Inflation "neutralisiert" worden) -, und im Gegenzug ein paar Schecks an die ärmsten Schlucker zu verteilen (sowie eine Reihe vager Ankündigen, die teilweise auch bereits in der Koalitionsvereinbarung 2009 standen).
Einerseits wirft sie der Konkurrenz der Sozialistischen Arbeiterpartei vor, die Beschlüsse der "Parteibasis" zu missachten: "Man muss sich die Frage stellen, ob die LSAP ihren “Moutforter Beschluss”, den Index nur im Falle einer 'crise manifeste' anzutasten, heute noch respektiert."; woraus man schliessen kann, dass es für Déi Lénk augenblicklich keine Krise gibt, jedenfalls keine "manifeste". Doch was liest man gleich im folgenden Satz: "Wie lange kann diese Partei noch vor ihren Mitgliedern rechtfertigen, dass die Lohnabhängigen immer weiter für die von den Finanzmärkten provozierte Krise zahlen müssen?"
Vielleicht liegt's daran, dass die Mehrheit der luxemburger Linken über weitgehend abgesicherte Arbeitsplätze verfügt, und es vielleicht nicht ganz so offensichtlich ist, ob die Krise nun "manifest" ist oder auch nicht...
Ähnliches gilt wohl auch für die Chambre des fonctionnaires et employés publics (Pseudonym für die Staatsbeamtengewerkschaft CGFP), die in ihrer diesjährigen Stellungnahme zum Haushaltsentwurf der Regierung etwas gewerkschaftsuntypisch der schumpeterschen "kreativen Zerstörung" ins Wort reden:
"Ceux qui demandent de ne pas ajuster le salaire social minimum ou de manipuler l'indexation des salaires exigent en réalité de faire sur vivre des firmes et des secteurs industriels foncièrement incapables d'améliorer leur productivité. L'État doit se garder de subventionner – fût-ce en renonçant au progrès social – des activités non performantes et des secteurs à la traîne. S'il estime devoir donner à l'esprit d'entreprise l'un ou l'autre coup de pouce, notamment sectoriel, que l'État le fasse donc plutôt pour faire démarrer et pour faire éclore des secteurs d'avenir!
La stratégie protectionniste et rétrograde qui est réclamée par les représentants du patronat va à l'encontre des conclusions de la science économique (nécessités soulignées par Schumpeter) et du bon sens. Elle se dirige contre le progrès économique et l'amélioration de la productivité, essayant de soustraire aux secteurs nouveaux et en progression les ressources limitées dont ceux-ci ont besoin.
L'État serait mal avisé de soutenir les activités à croissance réduite, à productivité stagnante et à faible valeur ajoutée, et ceci aux dépens des créneaux capables de faire avancer la compétitivité internationale du pays. La lutte pour une productivité améliorée ne se gagne pas par des développements spectaculaires dans les ateliers de la Fedil, mais par une restructuration fondamentale de notre économie."
La stratégie protectionniste et rétrograde qui est réclamée par les représentants du patronat va à l'encontre des conclusions de la science économique (nécessités soulignées par Schumpeter) et du bon sens. Elle se dirige contre le progrès économique et l'amélioration de la productivité, essayant de soustraire aux secteurs nouveaux et en progression les ressources limitées dont ceux-ci ont besoin.
L'État serait mal avisé de soutenir les activités à croissance réduite, à productivité stagnante et à faible valeur ajoutée, et ceci aux dépens des créneaux capables de faire avancer la compétitivité internationale du pays. La lutte pour une productivité améliorée ne se gagne pas par des développements spectaculaires dans les ateliers de la Fedil, mais par une restructuration fondamentale de notre économie."
Starke Worte, man fragt sich allerdings ob die Ständevertretung der Beamten das Gleiche fordern würde, wäre ihre eigene Klientel von dieser Restrukturierung betroffen...
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