November 11, 2011

Il prend ses désirs pour la réalité

Am 3. November haben einige Hundertschaften Schüler gegen die angekündigte Reform des Sekundarunterrichts demonstriert; in der Form etwas überraschend, da der Protest bewusst ausserhalb der Unterrichtszeit (es waren gerade Ferien) stattfand - ausdrücklich im Gegensatz zu den Schülerstreiks der 1990er und des Jahres 2006, die ihre Mobilisierungskraft nicht zuletzt dadurch gewannen, dass die Schüler direkt in ihren jeweiligen Schulen "abgeholt" wurden und mit der Perspektive des Unterrichtausfalls gelockt wurden. Geradezu folgerichtig befürchten die protestierenden Schüler den mit der kompetenzorientierten Reformpädagogik der sozialdemokratischen Ministerin einhergehenden Niveauverlust, aufgrund dessen sie die zukünftige Vermarktbarkeit ihrer Arbeitskraft ("employability" nennt man das heute) bedroht sehen. Drei Stellungnahmen im L'essentiel vom 4. Oktober unterstreichen diese Haltung:
"Je trouve que le ministère veut essayer de faire passer trop de changements en même temps. J'ai peur que cela ne devienne la pagaille." - "J'ai peur que les diplômes scolaires ne soient dévalués. Je ne voudrais pas que mon petit frère ait des difficultés à rentrer à l'université." - "Le niveau de l'enseignement est déjà trop bas et je crains qu'après la réforme ça ne soit pire. On ne s'attaque pas aux causes du problème."
Davon ganz ungerührt interpretiert der angehende hauptstädtische Gemeinderat David Wagner (Déi Lénk) in seinem heutigen Leitartikel in der Woxx die Schüleremonstration allen Ernstes als (diffusen) Ausdruck einer antikapitalistischen Revolte:
"Quant aux manifs des élèves qui se dirigent, en gros, 'contre le nouveau régime', elles expriment une sorte d'opposition contre le régime tout court, à l'instar de celle de 2006 qui s'opposait à la loi sur l'emploi des jeunes. Le régime dans lequel vit notre société et qui est imposé aux jeunes : concurrence, compétitivité, traitement bureaucratique, précarité du travail. Le tout sur fond d'ambiance délétère d'un modèle politique et économique essoufflé qui n'enchante plus personne."

2 Kommentare:

Anonym hat gesagt…

hei hun ech eppes interessantes zum thema schoul fonnt: http://journalhorsservice.blogspot.com/2011/11/schools-are-prisons-and-prisons-burn.html

Alicia hat gesagt…

"Le régime dans lequel vit notre société et qui est imposé aux jeunes : concurrence, compétitivité, traitement bureaucratique, précarité du travail."

I wonder if it was different in the past. Maybe in Fantasyland things are different. Ohh... I see... the problem is "précarité du travail".... OK, maybe we can go back to the times of servitude! Jobs assured, in exchange of a lousy plat of food per day, and the obligation to die for the master.

;-)