"De tous côtés, on proposait des solutions à la misère; les réformateurs commençaient par faire une critique mordante de l'état social existant et des projets des autres écrivains; c'était généralement la partie du livre qu'on traitait avec le plus d'ampleur; ils terminaient en proposant un remède qui devait être bon, puisque toutes les autres solutions étaient écartées.
Les économistes ne procédaient pas autrement que les socialistes; ils déclamaient contre la douane, l'accusaient de mettre tout hors de prix; - mais on leur répondait en signalant les misères que le libre-échange amènerait à sa suite.
Enfin quelques écrivains déclaraient qu'il fallait savoir supporter une crise fatale, qu'il n'y avait rien à faire, que la misère ne pouvait être combattue que par la pratique malthusienne."
Georges Sorel - Essai sur la philosophie de Proudhon (1892).
Les économistes ne procédaient pas autrement que les socialistes; ils déclamaient contre la douane, l'accusaient de mettre tout hors de prix; - mais on leur répondait en signalant les misères que le libre-échange amènerait à sa suite.
Enfin quelques écrivains déclaraient qu'il fallait savoir supporter une crise fatale, qu'il n'y avait rien à faire, que la misère ne pouvait être combattue que par la pratique malthusienne."
Georges Sorel - Essai sur la philosophie de Proudhon (1892).
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