Februar 23, 2013

Psychedelisches am Samstag (4)

Aus Anlass des Todes von Kevin Ayers:

Soft Machine - I should've known (live am 22. September 1967 im niederländischen Fernsehen).

Februar 22, 2013

Der Mythos von der Entstaatlichung

Diesmal von der Einnahmenseite her betrachtet...

Die vor kurzem veröffentlichte Studie von Paul Zahlen (STATEC) über die Entwicklung der Steuererhebung seit den 1960ern räumt eigentlich deutlich mit dem üblichen Narrativ auf, nach dem die Steuerlast gegenüber den "trente glorieuses" stetig verringert wurde, dies um einen "neoliberalen" Masterplan zum fortgeschrittenen Staatsabbau umzusetzen. Das Gegenteil ist der Fall! In allen OECD-Ländern mit Ausnahme der USA ist seit 1965 die Steuerlast angestiegen. In Luxemburg lag die druchschnittliche Steuerlast 1965 bei 28%, 2009 liegt sie bei 38% (lediglich 1985 und 2001 lag sie noch höher, bei 40%). Allerdings stimmt es, dass insbesondere der Anteil von Konsumsteuern (die 1970 eingeführte Mehrwertsteuer und die Akzisen) stark angestiegen ist, ebenso natürlich - vor Krisenanbruch - derjenige der "taxe d'abonnement" auf dem Aktienhandel.

Auch stimmt, dass der nominale Spitzensteuersatz bis vor kurzem stetig abgesenkt wurde (von 58,4 im Jahr 1981 auf 39% 2010, und immer grössere Schichten der Steuerzahler bereits unter diesen fallen. Jedoch kann man sich auch hier fragen, inwiefern dieser - etwa der von linken Sozialdemokraten und Keynesianern stets angeführte Steuersatz von 91% unter Eisenhower und Kennedy oder die von den Beatles besungenen "there's one for you, 19 for me" im Grossbritannien des Jahres 1966 überhaupt der Realität - d.h. der effektiven Steuerrate entspricht. Unlängst hat eine Studie ergeben, dass die tatsächliche Steuerlast auf den obersten "1%" im Zeitraum 1966-1970 inden USA keineswegs bei 91%, sondern vielmehr bei 30,5% lag, und die 35% nie überschritten hat. Siehe hier:
http://www.baldingsworld.com/2012/11/30/the-obsession-with-nominal-tax-rates-or-the-twinkie-romanticism/

Februar 16, 2013

Psychedelisches am Samstag (3)



Steven Wilson - Luminol (live 2012)

Februar 15, 2013

The worst of the worst

Gelesen im Tageblatt vom 13. Februar, anlässlich der Ehrung des einzigen zum Volksvertreter avancierten Grubenarbeiter Jean-Pierre Bausch:
"Dan Kersch [Staatsrat, Bürgermeister von Monnerich und selbsternanntes Bespitzelungsopfer] beklagte auch, dass die Reichen immer reicher und die Armen immer ärmer werden. Die USA seien auch heute noch das die Arbeiter am schlimmsten ausbeutende Land und dürften nicht als Vorbild für die hiesige Politik dienen."
Deshalb bauen die USA bekanntlich einen Schutzwall an ihrer Südgrenze um all die unterdrückten Arbeiter an der Flucht zu hindern... Was man wohl in Bangladesh, Katar, Guatemala oder Nordkorea hierüber denkt?

Februar 09, 2013

120 Jahre Charles Auguste Bontemps

"(...) il reste que l’homme a une tendance innée aux créations imaginaires, à se sortir de sa condition naturelle, à se délivrer de ses instincts animaux. Il se veut grandir et c’est par cela que se fait le progrès moral des sociétés. Il imagine des hypothèses et c’est par elles qu’il est entraîné à découvrir. Cultivée sur ce plan, l’imagination est féconde. Le mal, c’est que trop souvent elle se satisfasse de soi et substitue le rêve à la pensée, la béatitude à l’action. 
Par cette substitution, l’homme perd la faculté de raisonner juste, donc d’apprendre à se conduire seul ; il retombe aux chaînes des rites, parce que son jugement se satisfait des approximations d’une logique abstraite. Or si la logique est un instrument parfait de raisonnement, c’est à condition qu’elle parte de postulats vérifiés. Elle n’est pas par elle-même un critère d’exactitude. On raisonne avec une égale logique sur le vrai et. sur le faux. Un jugement n’est valable que si le postulat du raisonnement est vérifié, et il ne l’est que par sa coïncidence avec les faits observables… 
En résumé, l’homme a conquis des avantages matériels sous l’empire de la nécessité. Il y a acquis un élargissement de la pensée objective, mais il n’a pas discipliné sa nécessaire imagination à ce qui est du domaine de ses facultés, c’est-à-dire à l’exploration et à l’appréhension du réel. 
Comment peut-il acquérir cette discipline qui le gardera des embastillements de l’esprit ? Tout simplement de la même manière que sont conciliées les tendances au moindre effort qui suscitent l’invention des machines aux dépens de la santé physique : le sport, l’effort devenu jeu, rétablit l’équilibre. De même, la culture de l’esprit satisfait aux élans instinctifs qui portent l’homme à se dépasser, sans qu’il ait à renoncer les plaisirs de la chair que sa culture même l’incite à modérer naturellement. Plus un homme est cultivé et, surtout, éclectiquement cultivé, moins il offre de prise aux dogmes, aux truismes, aux conformismes. Plus il s’attache, en marge de sa spécialité, à prêter attention à des disciplines diverses, à se tenir au fait des choses du vaste monde, plus il devient délicat dans le choix de ses plaisirs et compréhensif des dilections d’autrui.
(...) Ainsi, resté biologiquement semblable à lui-même, le barbare que nous voyons réapparaître chez tant d’individus quand les troubles déchaînent et exacerbent les instincts de la brute refoulée, ce même homme se manifeste sociable, courtois et souvent généreux dans une ambiance sociale comme huilée de civilité. La culture accumulée et décantée a développé dans le milieu ce qui est profitable à l’humanité et tendu à inhiber ce qui lui est nuisible. Chaque individu participant de cette culture et baignant dans cette ambiance a fait épanouir le meilleur de sa nature et contraint ou masqué le mauvais. Il se produit à l’égard du cerveau et de la sensibilité exactement ce qui se produit à l’égard du corps. L’athlète, en cultivant, en développant ses muscles pour eux-mêmes, se délivre de surcroît des adiposités malsaines et de la méchante humeur que cause une mauvaise circulation.
Il semble donc qu’on puisse admettre que l’essentiel du progrès de l’homme réside dans l’approfondissement et la grande diffusion de la culture, sa liberté dans l’expression sans entraves de ses idées et la correction de la liberté dans la confrontation des idées aux faits. La liberté disparaît avec la culture quand les individus sont soumis à un enseignement dirigé, quel qu’il soit, et d’où sont bannis, l’opposition, la contradiction et le souple éclectisme, celui qui sert à s’informer et non à se dérober. 
Le plus grand des crimes contre l’intelligence, c’est de conduire l’individu, au moyen d’un enseignement faussement objectif, à des réflexes subjectifs qui le rendent incapable de réagir à l’argument d’autorité. Une telle éducation est pire que la formation d’un subjectivisme religieux. La religion suppose la foi. Les inconséquences de la religion peuvent détruire la foi ou la soustraire aux impératifs des clergés temporels. Rien ne peut remédier à la déformation de jeunes cerveaux en qui est inculquée une rigoureuse méthode de raisonnement à sens unique. Mieux vaudrait ne pas raisonner que de raisonner systématiquement faux. 
C'est quand elle aboutit à cette conception de l’unification imbécile d’un peuple qu’une révolution — quoi qui la justifie d’autre part — est une dangereuse réaction, un renversement de l’évolution et qu’il serait niais de la tenir pour un progrès quand même parce qu’elle s’appelle révolution. Un esprit libertaire ne saurait sans se nier se laisser aller à des attitudes dictées par le fétichisme des mots. Ce ne sont pas les mots qui comptent, mais leur contenu à une époque et dans des circonstances données. C’est à cette faculté de choisir sous les étiquettes et les emballages que commence l’exercice d’une liberté authentique, d’une liberté libertaire."
Auszug aus "Un critérium libertaire de la révolution", in Défense de l'homme, 3, Dezember 1948; den integralen Text findet man hier: http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article1998

Psychedelisches am Samstag (2)



Pink Floyd - Set the controls for the heart of the sun (live in der Abtei Royaumont, 15. Juni 1971).

Februar 03, 2013

104 Jahre Simone Weil

Dieses Jahr zwei Fundstücke aus dem unlängst erschienenen Band VII.1 der Œuvres complètes zu Leo Trotzki, mit dessen Sohn Lew Sedow Simone Weil seit ihrem Aufenthalt im pränazistischen Berlin 1932 Kontakt hatte, zunächst aus einem Brief an ihre Mutter vom Oktober 1933, in dem sie über eine Kritik Trotzkis berichtet:
"Pas étonnant que Raymond [Molinier] ait été monosyllabique : 'papa' [i.e. Trotzki] m'a fait le grand honneur de me prendre à partie à cause de mon article, à grand renfort d'injures, dans une brochure dont La Vérité a publié un fragment : 'libéralisme vulgaire', 'exaltation anarchiste à bon marché', 'préjugés petits-bourgeois les plus réactionnaires', etc., etc. C'est dans l'ordre. Mais hélas! je n'ai plus aucune chance de le voir. Curieuse de savoir quelle sera envers moi l'attitude du fiston, jusque là si gentil?
(Œuvres complètes, VII.1, S.134).
 
Entgegen ihrer Erwartung kam es noch im gleichen Jahr zu einem persönlichen Treffen mit Trotzki, der kurz vor Jahreswechsel 1933/34 während seinem Paris-Aufenthalt im Gästezimmer von Simone Weils Eltern unterkam (so wie viele andere politische Flüchtlinge, insbesondere aus Deutschland). Wie zu erwarten, näherten sich die jeweiligen Positionen nicht an, und Trotzki konnte nur verwundert feststellen:
"Si vous pensez ainsi, pourquoi nous recevez-vous? Êtes-vous de l'Armée du Salut?" (ebd., S.177, Fn.3)

Februar 02, 2013

Psychedelisches am Samstag (1)

Heute: Garage-Rocker aus Milwaukee versuchen sich auf ihrem Debut-Album gleich mal an...  John Coltrane.

The Corporation - India (1969)